L'agriculture biologique a toujours été perçue comme une agriculture différente, souvent mal comprise, parfois considérée comme une agriculture simpliste, une démarche estampillée post-soixantuitarde. Mais tout cela n'est qu'une question d'appellation car elle n'est en fait que l'agriculture d'antan, d'avant les produits chimiques et la mise en place de l'agriculture intensive.
Au fil des années, le terme bio s'est banalisé ; il est aujourd'hui connu du grand public et connaît une évolution constante, on peut noter une véritable prise de conscience depuis la crise de la vache folle en 1996 par exemple et tous les scandales alimentaires. Ce qui est notable, c'est que, depuis des années, on constate un phénomène biologique, entendons par phénomène une évolution conséquente de sa place dans notre société.
Considéré par le gouvernement, investi sur son marché par la grande distribution, le bio est bel et bien reconnu. Mais cela va-t-il durer ? Peut-on penser à une révolution profonde, c'est à dire un changement définitif, dans l'alimentation des Français, s'inscrivant alors dans une logique de développement durable ou plutôt à un effet de mode ?
[...] Depuis, avec la hausse de la consommation et la diversification de ce marché, les GMS s'imposent aujourd'hui sur le marché du bio. Elles sont donc des concurrentes de taille ; leur part de marché relative était de 26% en 1994 contre 45% en 1999 en 2006). L'industrialisation des transformateurs a beaucoup aidé leur entrée dans ce secteur. La part de marché des distributeurs spécialisés continuent à augmenter, dans une proportion moindre que celle des GMS. La relation qu'ils entretenaient avec leurs fournisseurs s'apparentait au début à une coopération, mais semble évoluer vers un rapport de force. [...]
[...] Il est légitime de se demander si ce mode de distribution est adapté aux produits biologiques. Leur présence l'est en tout cas, l'objectif de ces magasins étant de proposer une gamme de produits assez large pour que chacun y trouve son compte. Aujourd'hui considérées comme des spécialistes modernes qui concilient diversité et prix bas, ils constituent un réel concurrent pour les magasins spécialisés dont les taux de croissance atteignent tout de même et jusqu'à 20% pour certaines biocoop. Le marché est pour l'instant assez grand pour ces deux distributeurs, la vente représentant surtout des commerces de quartiers La polémique autour du prix du bio C'est indéniable, le bio coûte plus cher . [...]
[...] Parallèlement à ces initiatives professionnelles, les organismes officiels travaillent pour la reconnaissance de l'agriculture biologique : recherches, mise en place de législations et subventions. Ce qui aboutit sur l'adoption d'un cadre réglementaire européen dans les années Généralités L'agriculture biologique est donc née au début du siècle, dans les années 20, mais n'a été officiellement reconnue et définis par le Ministère de l'Agriculture qu'en 1981 (réglementation européenne en 1991 ; additif en 1999 pour l'interdiction d'OGM (organismes génétiquement modifiés) dans les produits bio). [...]
[...] La gamme des produits bio est large et profonde( le taux de spécialisation reste tout de même inférieur à sa commercialisation permet de dégager de la valeur ajoutée. La présence des produits conventionnels est un avantage, car elle permet de réaliser des économies d'échelle. Les coûts de transport sont faciles à gérer. Seulement moins de la moitié de leur chiffre d'affaires total leur vient des ventes aux structures spécialisées. C'est pourquoi ils adaptent leurs produits aux GMS (Grandes et Moyennes Surfaces). [...]
[...] La filière de l'agriculture biologique - quel avenir sur le marché français ? INTRODUCTION L'agriculture biologique a toujours été perçue comme une agriculture différente, souvent mal comprise, parfois considérée comme une agriculture simpliste, une démarche estampillée postsoixantuitarde. Mais tout cela n'est qu'une question d'appellation, car elle n'est en fait que l'agriculture d'antan, d'avant les produits chimiques et la mise en place de l'agriculture intensive. Au fil des années, le terme bio s'est banalisé ; il est aujourd'hui connu du grand public et connaît une évolution constante, on peut noter une véritable prise de conscience depuis la crise de la vache folle en 1996 par exemple et tous les scandales alimentaires. [...]
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