Exposé sur les principales catastrophes industrielles et nucléaires qui ont touché la planète. Il explique entre autres les catastrophes de Seveso, de Bhopal, de Tchernobyl et de Toulouse ainsi que leurs conséquences.
[...] La catastrophe de Seveso Intervient le 10 juillet 1976. Un nuage contenant de la dioxine s'échappe d'un réacteur de l'usine chimique Icmesa, située dans la commune de Meda, et se répand sur la plaine lombarde (Italie). Quatre communes, dont Seveso, sont touchées. Peu après l'accident, les feuilles des arbres jaunissent et les animaux familiers meurent par dizaines. Il n'en faut pas plus pour faire basculer Seveso de catastrophe environnementale à la plus grande catastrophe depuis Hiroshima Le bilan exact sera connu sept ans plus tard, au moment de l'ouverture du procès des responsables des différentes sociétés incriminées personnes, soit des habitants de la zone concernée, ont été atteintes de chloracné, essentiellement des enfants. [...]
[...] Un sarcophage, Oukughe, en béton et acier de 50 m est réalisé en novembre 1986. Des plongeurs sous-marins vident la piscine sous le réacteur, puis 400 mineurs creusent un tunnel de 160 mètres à 6 mètres de profondeur pour permettre d'injecter du béton dans le vide ainsi créé. - En 1989 : description complète de l'intérieur : 135 tonnes de lave tonnes de combustible finement divisé tonnes de fragments de cœur m3 de matériaux radioactifs et tonnes de structures métalliques à tonnes d'eau radioactive . [...]
[...] - 5 millions : Nombre de personnes ayant été exposées aux radiations. La catastrophe de L'usine AZF de Toulouse AZF était une usine chimique (AZote Fertilisants) qui appartenait à la société Grande Paroisse, filiale d'Atofina, société qui regroupe, depuis la fusion de Total et d'Elf-Aquitaine, toutes les activités chimiques du groupe TotalFinaElf. Cette usine, construite en 1920 à l'écart de la ville, était située à proximité du quartier d'Empalot, à 5 km au sud-est du centre de Toulouse. En 80 ans, elle a été progressivement englobée par l'agglomération. [...]
[...] Le rapport officiel publié quelques mois après la catastrophe confirmera le caractère non autorisé de l'expérience à l'origine de l'explosion. Le réacteur de la centrale ne put être contrôlé, entraînant deux explosions. Le couvercle du réacteur fut soufflé alors que la base du réacteur s'enflammait en dégageant des températures proches des 1500 Des doses de radiation très élevées ont atteint la population avoisinante et un nuage de retombées radioactives s'est éloigné vers l'Ouest. Le nuage radioactif a fait le tour de la terre, touchant particulièrement l'Ukraine, la Biélorussie des retombées), la Finlande, la Scandinavie, la Pologne, l'Allemagne, la France et l'Italie. [...]
[...] Une telle structure aurait empêché les produits radioactifs de s'échapper du site Tchernobyl en dates : - 26 avril 1986 : Date de la catastrophe de Tchernobyl. - 1h23mn 44 s : Heure locale de l'accident. - 29 avril 1986 : Arrivée en France du nuage radioactif de Tchernobyl. - 5 mai 1986 : Départ de France du nuage radioactif de Tchernobyl. - 22 Septembre 1986 : le vice-premier ministre soviétique affirme qu'il n'y a plus d'émanations dangereuses. - 26 Septembre 1986 : le réacteur est remis en service. Des études sont engagées pour construire une nouvelle carapace. [...]
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