Dès le XIXème siècle, des économistes comme Ricardo et Malthus se préoccupent du problème des ressources naturelles et notamment du fait que les rendements décroissants de la terre ne peuvent conduire qu'à un état stationnaire de la croissance économique sur le long terme. Malgré cela, on ne peut dater l'émergence de la préoccupation environnementale des pays développés (ou pays du Nord) que depuis les années 1970, avec les deux chocs pétroliers de 1973 et de 1979 (...)
[...] Cela consiste pour l'État, garant de l'intérêt général, à répartir la pollution à partir d'objectifs déterminés. Les politiques de plafonnement et d'échange intègrent efficacement le principe du pollueur-payeur. On établit une cible globale de réduction, qu'on répartit par des crédits d'émissions ayant une valeur monétaire. Ils représentent la quantité d'émissions que chaque entreprise a le droit de produire. Si elle dépasse sa limite, elle doit acheter des crédits d'autres producteurs qui ont des crédits en trop ou alors payer une amende sévère. [...]
[...] Une fois que cette ressource est attribuée, les agents vont pouvoir négocier et on va arriver à une situation optimale. Par contre, si la diminution de la pollution coute plus chère que ca ne rapporte, pour les économistes ce n'est pas efficace. Certes, comme nous venons de le voir, la croissance économique engendre des effets pervers sur l'environnement, que les pouvoirs publics tentent de limiter. Malgré tout, la croissance économique peut pour l'État, révéler un autre aspect beaucoup plus positif et favorable à la protection de l'environnement naturel. [...]
[...] Comme les subventions, elles permettent de modifier le système des prix afin d'appréhender le coût de l'effet externe (l'externalité). Cela est rendu nécessaire car le marché est incapable d'incorporer dans les prix, les coûts environnementaux, qui sont collectifs et difficilement imputables aux pollueurs. La taxe respecte le principe du pollueur-payeur en considérant que les responsables d'une pollution doivent indemniser la collectivité. Ainsi, les pollueurs paient pour les dommages qu'ils occasionnent. On peut s'attendre à ce que ce système incite les entreprises à développer des innovations afin de réduire leurs coûts. [...]
[...] L'idée est que la croissance économique peut participer à la protection de l'environnement en mettant les mécanismes de l'économie au service de l'environnement. Autrement dit, pour l'OCDE, c'est la mise en œuvre de l'ensemble des moyens économiques permettant d'assurer aux générations futures et présentes leur bien-être On peut distinguer deux approches de cette notion : Tout d'abord, on peut évoquer une soutenabilité faible (courant néo- classique) pour laquelle il s'agit d'accepter la croissance économique à condition de gérer les ressources pour maintenir un niveau de consommation (c'est-à-dire d'utilité) équivalent dans le futur. [...]
[...] La croissance peut apparaitre comme une solution aux problèmes environnementaux actuels. On peut citer tout d'abord, la courbe environnementale de l'économiste américain d'origine russe, Simon Kuznets (prix Nobel d'économie en 1971). Il a montré qu'il existe un lien de causalité entre la croissance économique et la répartition des revenus. Au fur et à mesure du développement économique, la distribution des revenus s'élargit pour se resserrer ensuite. Au cours des années 1990, la loi de Kuznets a été transférée à l'environnement. [...]
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