L'environnement est un ensemble de ressources : l'eau, l'air, l'atmosphère, les milieux naturels. Aujourd'hui ces éléments sont menacés, et risquent à plus ou moins long terme de disparaître. En effet, aujourd'hui, et depuis quelques années plusieurs effets néfastes menacent pour notre planète : la diminution de la couche d'ozone, le réchauffement de l'atmosphère (effet de serre), l'érosion des sols, la déforestation, la pollution de l'air et de l'eau, ainsi que la disparition de certaines espèces animales et végétales.
Suite à ces menaces, les Etats ont mis en place des Conférences, des Sommets de la Terre, et à partir de là, une notion de bien commun ou de patrimoine commun de l'humanité est lentement apparue concernant l'environnement. C'est ce qu'on nomme les Global Commons.
Que signifie le terme bien commun de l'humanité ? Malgré les controverses quant à la notion de bien commun, on peut se demander comment l'environnement en tant que bien commun de l'humanité a été pris en compte par les différents acteurs ?
Pour répondre à cette question, nous partons du postulat que la notion de bien commun n'est pas clairement définie, et qu'elle implique des critiques, cependant, c'est à partir de cette notion que s'est dégagée l'expression bien commun de l'humanité en matière environnementale.
[...] Des paysans y font paître leur bétail. Ce dernier consomme l'herbe et dégrade ce bien commun en laissant derrière lui des portions boueuses. En l'absence d'une réglementation, l'intérêt de chaque paysan est de profiter le plus vite possible du champ en y envoyant le maximum de bêtes en retirer le maximum de valeur avant que l'ensemble du champ ne se transforme en mer de boue. Oran Young, dans son article Gérer les biens communs planétaires, évoque les biens communs en termes d'exclusion et de rivalité. [...]
[...] La notion de patrimoine commun de l'humanité a fait son apparition. Cette notion a été introduite dans la Convention sur le droit de la mer et dans le Traité sur la lune et les autres corps célestes. Elle signifie la reconnaissance d'un bien commun supérieur, c'est-à-dire qu'il s'agit de l'identification d'un intérêt supérieur aux intérêts étatiques individuels, autrement dit de l'intérêt commun de l'humanité. Les ONG, au sein des grandes conférences internationales réalisent un travail important d'énonciation de biens mondiaux, de formalisation de leur contenu, de popularisation des sujets, et de surveillance des formalités de leur impulsion, tel que l'affirme B. [...]
[...] Ainsi, nous allons voir comment les ONG se sont appropriés ce terme de bien commun, pour défendre la protection de l'environnement. De plus, les Etats ont également pris conscience de la nécessité de préserver les Global Commons. III) L'organisation d'un bien commun au niveau mondial Depuis la conférence de Stockholm de 1972, le monde a pris conscience que les difficultés environnementales ne peuvent être limitées au niveau national. On ne peut pas intervenir, et réglementer au seul niveau national. C'est bien au niveau international qu'il faut accomplir ce travail. [...]
[...] Elles participent aux débats, et discussions, et jouent un rôle de médiateur auprès des instances internationales, des associations, et des Etats. Bibliographie - Etre gouverné. Etudes en l'honneur de Jean LECA, sous la direction de Pierre FAVRE, Jack HAYWARD, Yves SCHEMEIL, Paris, Presses de Sciences Po Chap.18, L'effectivité des biens publics mondiaux : l'ambiguïté ne vaut pas négation par Bertrand BADIE. - P. LASCOUMES, L'éco-pouvoir, éditions la Découverte, Paris - P. LASCOUMES, J-P LE BOURHIS, Le bien commun comme construit territorial, identités d'action et procédures Politix, p. 37-66. - M.C SMOUTS, Un monde sans bois ni lois. [...]
[...] Le terme de bien commun de l'humanité connaît quelques variantes lexicales telles que biens publics mondiaux. II) Les controverses autour de la question Cette notion suscite des controverses explicitées par certains auteurs tels que Marie-Claude SMOUTS, qui porte un œil critique sur ce concept et apporte la preuve que les acteurs politiques utilisent ce terme pour combler leurs propres intérêts. En effet dans son article Un monde sans bois ni lois, elle dit que le monde a pris conscience depuis longtemps que la dévastation rapide des forêts tropicales appelle des mesures et une régie neuve, mais qu'aucune politique commune ne s'est décidée. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture