Réunie à Rio de Janeiro du 3 au 14 juin 1992, la Conférence des Nations Unies sur l'Environnement et le Développement proclame un nouveau principe qui va s'imposer aux sociétés du monde entier : « Les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Ils ont droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature ».
Longtemps perçu comme un problème mineur, l'environnement a pris rang majeur parmi les préoccupations majeures des sociétés contemporaines en ce nouveau siècle. En atteste l'utilisation même du terme « environnement ».
D'apparition récente, les préoccupations écologiques ont semblé voir le jour avec la société de consommation et ses dérives. La prise de conscience de la rareté de l'environnement naturel n'est apparue que dans les années soixante et s'est appuyée sur les nombreuses catastrophes naturelles, telles que les marées noires, ou les pollutions chimiques, mais aussi la dégradation de la qualité de l'air.
L'opinion publique s'est approprié la question de l'environnement. Après quoi, les économistes, anthropologues et finalement les hommes politiques ont dû s'intéresser au problème. Désormais, le champ de l'économie s'est enrichi d'un nouveau domaine : celui de l'économie de l'environnement.
Et nombre d'études s'intéressent à la gestion des ressources renouvelables, aux conditions d'un développement durable prenant en compte les générations futures et aux outils de régulations permettant de faire évoluer les comportements des individus.
S'il semble que la planète soit en train de subir de lourdes conséquences à cause de l'homme, doit-on pour autant parler d'un souci international ? Des mesures d'ampleur globales doivent-elles êtres promues puis mises en place ?
[...] Conclusion En définitive, il apparaît que par son impact et ses conséquences supportées sur l'ensemble des peuples, le problème environnemental est un problème global. C'est ce que reflètent les différents groupes de pensées, organisations non gouvernementales ou encore les réunions politiques officielles internationales, la dernière en date étant le Sommet de Copenhague en 2009. De ce fait, de nombreuses solutions ont été avancées. Et comme les êtres humains sont confrontés à une responsabilité commune, il est à noter que la totalité de ces solutions met en jeu différentes aires géographiques, et recoupe le problème de manière transversale. [...]
[...] Doit-on penser que ces conséquences sont simplement les conséquences d'un progrès tendant à l'amélioration du niveau de vie des êtres humains ? B. Les progrès des sociétés contemporaines confrontés à des réalités démographiques et économiques dérangeantes. Certes des progrès importants ont été accomplis afin de maîtriser la pollution au niveau local. Et ce, au sein des pays industrialisés essentiellement. Cependant, ces progrès se trouvent minés par l'accroissement de la population et une plus grande consommation de biens consommateurs de ressources naturelles. [...]
[...] Par conséquent, on observe une élévation du niveau des mers de 46 à 58 cm dans des régions telles que les Maldives ou les Pays-Bas. De plus, l'accès de tous les habitants de la planète au même niveau de consommation d'énergie que les pays industrialisés devrait multiplier les émissions de gaz carbonique et épuiser les gisements de pétrole et de gaz naturel en très peu de temps. Cela s'est traduit en 2008 par une véritable crise du pétrole au cours de laquelle le prix du baril a été multiplié par deux. [...]
[...] À cet égard, le Grenelle de l'Environnement organisé en 2007 en France par le gouvernement actuel témoigne bien de cette nécessité pour la sphère politique de tenir compte de l'objectif de développement durable. Enfin, les entreprises sont mises face à leur responsabilité. À cet égard, comme le souligne l'intellectuel Denis Clerc dans l'oeuvre Déchiffrer l'économie, le courant de Responsabilité Sociale des Entreprises s'inscrit parfaitement dans cette mouvance qui consiste à allier recherche de profit et responsabilité visant à respecter l'environnement. [...]
[...] Et ce, sous forme de pourcentages. Ce désir est poursuivi et traduit juridiquement en 1997 par la signature du Protocole de Kyoto, traité international destiné à promouvoir la réduction de GES au sein de 150 pays. L'objectif global consiste à réduire de 5 à les émissions de GES à compter de la signature du traité jusqu'en 2010. Cependant, malgré les ambitions incroyables de ce traité, des pays clés tels que les États-Unis ne l'ont pas signé, et une véritable bataille a lieu, depuis la conférence de Bali de 2007 entre les pays pauvres qui réclament leur droit à polluer et les pays industrialisés qui plaident en faveur d'importantes limitations. [...]
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