Enjeux environnementaux et développement durable

Résumé du document

Le GIEC (Groupe d'expert intergouvernemental sur l'évolution du climat) est le groupe scientifique de référence s'intéressant au changement climatique. Il ne conduit pas de recherche, mais établit une synthèse des rapports établis dans le monde entier. Ces synthèses, considérées comme fiables et générant un fort consensus scientifique, sont l'outil de mise en relation avec les politiques.

Il paraît tout de même important de mentionner les "déviants", tels que Richard Lindzen qui a démissionné du GIEC car il considérait que celui-ci générait un trop fort consensus, et qu'il y avait une volonté d'abaisser la science du climat à une science alarmiste, gonflant ainsi les enjeux pour les décideurs politiques qui fournissent davantage de fonds à la recherche.

Les rapports du GIEC ont ainsi établi que la température moyenne du globe a augmenté de 0,6 degré C au cours du XXe siècle, qui fut le siècle le plus chaud du millénaire, et les dix années où les pics ont été les plus élevés sont toutes situées après 1991, la conséquence, principalement, de l'accumulation de gaz carbonique dans l'atmosphère, elle-même provoquée par l'utilisation massive de combustibles fossiles, pétrole, gaz ou charbon. Il prévoit une augmentation du climat de 1,8 à 3,4 degrés pour le XXIe siècle, et son dernier rapport estime que la probabilité que le réchauffement soit dû à l'activité humaine est de 90%.

Extraits

[...] ) (moi : on peut critiquer cet exemple : qui prend l'avion(pas les classes populaires, or de telles mesures n'intéressent pas les gens qui peuvent se les payer Système à la fois écolo et redistributif , qui permet de développer les budgets affectés qui permettent d'améliorer l'efficacité de la dépense publique en soutenant directement les modes de production jugés souhaitables. Il s'agit alors de proposer une réponse qui lie la nécessaire conversion écologique de notre économie, l'amélioration du pouvoir d'achat des catégories sociales dont le revenu est inférieur au revenu médian, et la création d'emplois non délocalisables. ( L'écologie est bien un des principaux gisements d'emplois du 21e siècle. Cependant, pas de volonté de nier tout caractère démocratique aux lieux de discussion et d'élaboration des normes entre Etats comme l'OMC. [...]

[...] Cependant, si cela se produisait, leur concentration dans l'atmosphère serait stabilisée, mais cela ne mettrait pas fin au réchauffement en raison de leur longue durée de résidence dans l'atmosphère. Il faut donc que cette concentration se stabilise au niveau le plus bas possible. Or, pour répartir équitablement la masse sur les 10 milliards d'habitants prévus en 2050, cela suppose de diviser par trois les moyennes par habitant. Les Pays du Sud, dont les besoins en croissance sont forts, peuvent difficilement contenir les leurs en deçà de leur niveau actuel, ce qui supposerait une réduction par quatre pour les pays industrialisés. [...]

[...] ISBN 2-7178-4261-6 Br. [...]

[...] Quand on demande à Jean Claude Hourcade comment mettre en place des politiques de DD et comment les promouvoir au sein de la société civile, il répond qu'il faut faire attention à ne pas effrayer la population, par exemple en leur parlant de décroissance en quoi ils verraient la promesse d'une "vie monacale". Parler de décroissance serait "dangereux", et disqualifierait toute réflexion sur les modes de vie. Il reste très imprécis en général sur les politiques à mettre en œuvre, et définit plutôt le DD par la négative: en l'opposant à la décroissance. C'est un des reproches qui peut être fait au DD: son imprécision. [...]

[...] On peut fortement en douter. Les détracteurs du DD mettent en garde contre l'"effet rebond": si on reste dans une logique de croissance mais que l'on pousse les individus à moins consommer, ces derniers risquent en fait de reporter ce qu'ils n'ont pas dépensé dans des consommations qui ne sont pas écologiques: un voyage en avion par exemple. Le DD est également remis en cause par les partisans de la décroissance, qui considèrent qu'on ne peut réaliser de réelles avancées écologiques sans revenir sur le modèle économique en lui-même. [...]