La prise de conscience de la crise environnementale s'élabore dans les années 1970, à travers la Conférence sur l'environnement humain de Stockholm et les études du Club de Rome de 1972. Suite à cette prise de conscience globale, les grands de ce monde ont répondu par une volonté affichée de réduire l'impact humain sur la planète.
Sont alors mis en place différents sommets internationaux comme celui de Rio (1992), de Kyoto et de son fameux protocole (1997), de Johannesburg (2002), et plus récemment, du sommet qui a eu lieu à Bali en décembre 2007, et où devait être trouvé un accord dans la lignée du protocole de Kyoto. Ces différents sommets se sont tous plus ou moins conclus par de cuisants échecs.
Ces dernières décennies ont donc connu l'émergence d'une nouvelle éthique environnementale qui justifie la préservation de la nature non pas pour son utilité, scientifique, médicale ou économique, mais pour sa valeur intrinsèque conférée par l'homme ne serait-ce qu'en faveur de ses prochains ; valeur qui n'était alors allouée qu'à l'humain. La nature n'est ainsi plus considérée comme un simple réservoir de ressources.
[...] Mais si la croissance et la croissance nulle ne seraient pas soutenable écologiquement et socialement, comment la décroissance pourrait-elle s'y prendre ? La décroissance vise à décoloniser l'imaginaire en s'opposant avec la théorie économique néoclassique, qui prône une parfaite substituabilité entre les ressources naturelles et le capital fabriqué par l'homme ; avec l'idée scientiste que le progrès technologique parviendra à dépasser les contraintes écologiques, en utilisant toujours moins de matière et d'énergie, tout en produisant toujours plus de biens et services. [...]
[...] Au final, la décroissance doit permettre de retrouver une empreinte écologique réellement soutenable. La suppression de la publicité aliénante est une autre facette de la décroissance. En effet, sans cette insertion permanente dans nos vies, nos besoins ne seraient plus que ceux les plus simples, puisque les nouveaux besoins créés par la publicité n'existeraient plus. Cette sobriété pourrait également être un moyen d'accès au bonheur, puisque la plupart des sagesses considèrent que le bonheur se réalise dans la satisfaction judicieusement limitée de besoins. [...]
[...] Les pays développés signataires de ce traité se sont ainsi engagés à réduire de le montant global de leurs émissions entre 1990 et 2012. Outre ces engagements, ce protocole vise à instaurer un marché international de permis d'émission de carbone, afin de faire émerger un prix du carbone qui pénalisera les agents qui ne parviennent pas à suffisamment réduire leurs émissions et rémunérera ceux qui vont au-delà de leurs obligations. Néanmoins, il semble que le prix du carbone sur ces marchés soit trop faible pour être assez dissuasif. [...]
[...] La décroissance implique aussi une décroissance démographique, ce qui peut poser problème. C'est là que les opposants attaquent ce nouveau mode de vie en décrétant que la seule solution est de faire une décroissance démographique par la famine. Il existe pourtant un moyen beaucoup plus apaisé et constructif. Fort de savoir que le taux de fécondité des femmes vivant au Sud a le plus souvent un lien avec leur taux d'alphabétisation, il serait plus simple de favoriser drastiquement l'éducation de ces populations. [...]
[...] L'enjeu climatique réside principalement dans le réchauffement climatique, conséquence de l'effet de serre. L'effet de serre s'explique par l'emmagasinement de gaz (dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d'azote, hexafluorure de souffre ) dans l'atmosphère qui reflètent vers la Terre le rayonnement solaire qui n'a pas été renvoyé dans l'espace par l'atmosphère, ou qui n'a pas été capté une première fois par le sol. Il est tout de même nécessaire de rappeler que l'effet de serre est indispensable à la vie humaine sur Terre, puisque sans lui, la température moyenne de la planète serait de ! [...]
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