Avec l'émergence du concept de « développement durable », on assiste à une prise de conscience progressive du changement climatique en cours et à venir, changement climatique dû principalement au rejet de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Les énergies fossiles sont les principales responsables du forçage additionnel induit par l'utilisation du pétrole, du gaz et du charbon. De plus, la communauté scientifique s'accorde pour estimer la durée d'exploitation restante du pétrole à 40 ans, celle du gaz à 62 ans et celle du charbon à 216 ans, au rythme actuel de production de ces énergies. Quant à l'autre énergie la plus utilisée aujourd'hui, le nucléaire, elle n'émet pas de CO2 mais présente certains problèmes comme le risque d'accident industriel et la question de l'enfouissement des déchets. Mais cette énergie repose aussi sur une ressource non renouvelable, l'uranium, et on estime, avec quelques nuances toutefois, que la durée d'exploitation restante de ce minerai est d'environ 250 ans. Un autre problème, non spécifique à une énergie et dont on traitera d'ailleurs à propos des énergies renouvelables, est celui des inégalités mondiales en termes d'accès à l'énergie. Ces inégalités, qui s'aggraveront donc dans un contexte de raréfaction des ressources traditionnelles, posent et poseront des problèmes éthiques mais aussi géopolitiques. Comment pourrons-nous empêcher les « pays en développement », au nom du respect de la planète, d'utiliser les énergies fossiles ? Les inégalités d'accès aux ressources fossiles pourront également être à la source de conflits géopolitiques pour l'appropriation de ces ressources.
[...] L'hydroélectricité est l'une des énergies renouvelables plus développées. Mais la construction de barrages provoque toujours des déplacements de population donc des conflits, et change aussi profondément le lieu originel d'implantation du barrage. L'énergie solaire, qu'on peut décomposer en énergie solaire thermique et photovoltaïque, reste elle aussi dépendante de conditions climatiques. Elle reste une des technologies les plus intéressantes en ce qui concerne les bâtiments écologiques Cependant, comme pour les énergies précédentes, le solaire ne permet pas de résoudre le problème des transports. [...]
[...] Après s'être penché sur les différentes énergies renouvelables prises en considération dans le champ de l'économie environnementale, il nous est apparu que seule une combinaison savamment étudiée de l'ensemble pourrait autoriser un certain optimisme. Une certitude cependant, la substitution des énergies renouvelables aux énergies fossiles ou simplement polluantes ne pourra se faire qu'au prix d'une sévère prise de conscience généralisée aboutissant à une définition exhaustive des réels besoins énergétiques passant par remise en question fondamentale du mode de vie occidental. Bibliographie indicative Les énergies renouvelables par Jean-Christian Lhomme et Alain Liébard (Broché - 20 mars 2004) Les énergies renouvelables par Jacques Vernier (Poche - 11 mai 2007) http://www.cler.org http://www.cler.org J.P.Olsem G. [...]
[...] En effet celles-ci n'ont pour l'instant qu'un rendement très faible. Malgré un prix du litre d'hydrogène qui sera vite attractif du au faible coût de production en devenir selon les chercheur du domaine, la difficulté est plus au niveau de la combustion de celui-ci qui se doit d'avoir un plus grand rendement qui n'est actuellement que de 45%. Le problème reste donc de développer des piles à combustible de meilleure qualité en vue d'une restitution d'énergie supérieure à celle nécessaire pour la formation de l'hydrogène, ce qui n'est actuellement pas le cas. [...]
[...] Néanmoins, on ne peut détacher le souci de développer les énergies renouvelables d'un cadre théorique précis. En effet, on peut dire qu'on se situe là dans le développement durable On peut décomposer ce courant en deux parties, d'une part la soutenabilité faible et d'autre part la soutenabilité forte. Le premier considère que le progrès technique viendra toujours apporter une solution à la dégradation de la planète. Ici, c'est le marché qui fournit les outils d'une incitation à la découverte de nouvelles technologies, comme les énergies renouvelables. [...]
[...] L'autre conception du développement durable, défendant une soutenabilité forte, défend une autre idée de l'utilisation du capital technique. Ici prime l'hypothèse d'une complémentarité entre capital technique, capital humain et capital naturel. Donc, la réalisation du développement durable passe par un arrêt de l'utilisation du capital naturel, d'une diminution des quantités d'énergie utilisées. On veut ici faire en sorte que, progressivement, la production de biens et services devienne de moins en moins nocive du point de vue environnemental. Ce qui est important à noter est le renversement opéré entre les deux approches : d'un côté on fait primer l'offre en matière d'innovations techniques environnementales, de l'autre c'est la demande sociétale qui prime, et c'est une véritable politique environnementale qui doit être mise en place. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture