Depuis quelques années, certains phénomènes météorologiques – tempêtes, cyclones tropicaux, inondations, sécheresse et canicule – déploient une violence et une énergie que n'ont pas connues les générations qui nous ont précédé. En France, le point culminant a été atteint cet été 2003, avec un mois d'août marqué par une vague de chaleur historique, aux conséquences des plus dramatiques : plus de 15 000 victimes au total. Cet événement climatique majeur, qui nous touche de très près, puisque nous l'avons vécu non seulement à la télévision mais aussi au quotidien, nous donne matière à réflexion, dans la mesure où il a revêtu une extension géographique sans précédent et une durée inédite (9 jours), depuis le milieu du XIXe siècle. La canicule est-elle due à l'effet de serre ? Le phénomène va-t-il se reproduire ? Ce sont ces deux questions qui nous ont poussés à opter pour l'effet de serre comme sujet ; sujet qui s'inscrit dans le thème des risques naturels et technologiques. Ces questions constitueront la base de notre problématique. Il nous faudra auparavant comprendre ce qu'est l'effet de serre en lui-même et en déterminer les facteurs dominants. Nous nous appuierons à la fois sur des documents « conventionnels » (journaux, périodiques, livres scolaires, sites internet, encyclopédies) et sur des démarches plus nouvelles (expérience concrète, rencontre d'un expert à l'Institut Royal Météorologique, utilisation d'une cassette vidéo spécialisée)…
[...] Ozone : gaz de formule O3, se formant dans la haute stratosphère par action des rayons ultraviolets sur le dioxygène. Il filtre en partie le rayonnement ultraviolet du Soleil, participant à l'équilibre écologique de la planète. PFC : perfluorocarbures, qui sont des substances synthétiques ayant la particularité remarquable de dissoudre des quantités énormes de gaz (jusqu'aux deux tiers de leur volume), comme le dioxygène, le dioxyde de carbone ou encore le diazote. Rejets anthropiques : rejets résultant de l'activité humaine. [...]
[...] Ainsi, avant, la nature consommait autant de dioxyde de carbone qu'elle en rejetait ; aujourd'hui, elle en consomme plus qu'elle n'en émet. Mais cette adaptation, quoique remarquable, demeure pourtant insuffisante, puisqu'elle réduit l'augmentation annuelle de la quantité de CO2 à 3,5 GT (au lieu de 7). La canicule de cet été est-elle effectivement due à l'effet de serre ? Les scientifiques sont formels : le climat va s'emballer. La France a déjà gagné près de en un siècle et les années chaudes s'enchaînent depuis 1987. [...]
[...] Le générateur de tension continue est une pile de 9 V. Les deux sorties notées rouge et noir servent à relier un oscilloscope (ou le boîtier correspondant au logiciel Generis au montage, afin d'être en mesure de suivre l'évolution de la tension en fonction du temps (et d'obtenir une courbe). Ces photographies en couleur des principaux éléments de notre montage permettront d'en avoir une vision plus concrète : On peut y apercevoir les deux parties centrales (le montage émetteur, marqué E avec la diode témoin rouge image 1 et le montage récepteur image 2 avec la diode témoin verte, que l'on voit devant l'oscilloscope), ainsi que le tube image 3 (prévu au départ pour contenir les gaz à tester), qui serait rendu pratiquement hermétique à l'aide des deux bouchons de liège des extrémités (image dans lesquels sont insérés, pour être placés face à face, l'émetteur et le récepteur d'infrarouges. [...]
[...] Le phénomène va-t-il se reproduire ? Depuis sa formation par accrétion il y a 4,55 milliards d'années, notre planète a connu différents climats. Mais qu'est-ce que le climat ? C'est un système basé sur les interrelations de cinq composantes : la biosphère (ensemble des êtres vivants), l'hydrosphère (éléments liquides), l'atmosphère (éléments gazeux), la cryosphère (glace) et la lithosphère (minéraux). Ces divers éléments agissent et réagissent à des échelles de temps différentes. Le climat dépend aussi de phénomènes extraterrestres, et notamment de la position exceptionnelle de la Terre par rapport au Soleil. [...]
[...] La durée de vie moyenne des gaz à effet de serre est de plusieurs siècles, ce qui oblige les luttes contre leur émission à se baser sur le long terme. La différence d'absorption des infrarouges selon les gaz, donnée à ne pas négliger si l'on cherche à comprendre vraiment la situation, afin de mettre en place des solutions efficaces de lutte contre l'effet de serre, nous a suggéré l'idée d'une expérience intéressante : confronter sur un plan pratique plusieurs gaz (non absorbants, peu absorbants et très absorbants) à des infrarouges et constater les différentes conséquences sur ces infrarouges. [...]
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