De nos jours, la déforestation est un réel danger pour la planète. Prenons comme exemple la forêt amazonienne, qui est la plus grosse des forêts. Elle s'étend sur environ 4 millions de kilomètres carrés. Mais, chaque seconde, l'équivalent d'un terrain de football de forêt vierge disparaît sous les pelles des bulldozers, les scies des forestiers et le feu des agriculteurs qui pratiquent encore la culture traditionnelle sur brûlis. Ce mode cultural n'aurait pas d'impact grave sur l'écosystème s'il était ponctuel et limité à de faibles surfaces, mais sa généralisation sur de grandes étendues constitue une véritable catastrophe écologique.
Plus de 6.000 incendies simultanés embrasent en permanence la forêt d'Amazonie. Chaque année 7 milliards de grands arbres sont abattus sans êtres remplacés, sans compter les arbres et arbustes voisins qui subissent le même sort (on peut donc multiplier ce chiffre par 10).
Il ne restera que deux tiers de la surface de cette forêt, et donc dans 150 ans, la forêt amazonienne sera complètement détruite, et encore, ce délai n'est valable que si la déforestation n'augmente pas, ce qui est peu probable. Il est connu que les forêts sont des « puits » à dioxyde de carbone (CO2). La déforestation pourrait-elle alors avoir une influence sur l'effet de serre de la Terre ?
[...] L'érosion augmente et crée une perte de fertilité du sol qui devient inexploitable. Comme le sol est stérile, les agriculteurs essaient de lui redonner sa valeur avec toute sorte d'engrais. De plus, les sols nus font augmenter le ruissellement favorisant ainsi les glissements de terrain. L'eau chargée en particules argileuses provoque l'ensablement du lit des rivières, notamment au niveau des barrages créant des crues fréquentes, rapides et dévastatrices pour l'Homme. Les arbres jouent un rôle important dans les processus de ruissellement, d'infiltration et d'évapotranspiration et par voie de conséquence dans la pluviosité d'une région, car leurs racines retiennent l'eau dans les sols, et leurs feuilles en transpirant produisent et maintiennent une certaine humidité dans l'air. [...]
[...] De cette fraction, l'énergie solaire est absorbée par les feuilles mais cette valeur peut varier. La quantité de lumière absorbée par la feuille sert à la photosynthèse alors que le reste est perdu en chaleur. La majorité de la photosynthèse se fait dans le feuillage mais elle se produit également dans les tiges, les branches l'écorce, les cotylédons, les bourgeons et les fruits. Les glucides produits par la photosynthèse servent, entre autres, à construire des feuilles ou des aiguilles, des branches, du bois de tronc, des racines et des organes reproducteurs. [...]
[...] Dans les forêts tropicales, les arbres mesurent plus de 40 mètres de hauteur. À chaque niveau il y a des espèces animales différentes mais toutes dépendent de ces grands arbres, qui, s'ils venaient à disparaître, entraîneraient avec eux la disparition de nombreuses espèces d'animaux. Des êtres humains aussi sont menacés par la déforestation et la disparition de la biodiversité. Pour les communautés indigènes, l'arrivée de la civilisation se traduit habituellement par la destruction de leur style de vie traditionnel et le démantèlement de leurs institutions sociales. [...]
[...] La biosphère continentale transmet du carbone (50 GtC/an) au sol par dégradation des êtres vivants, qui composent les détritus organiques. Entre l'atmosphère et les eaux superficielles de l'hydrosphère, les échanges de carbone (74 GtC/an) se font par dissolution dans l'eau ou évaporation dans l'air du CO2, en fonction de la température et de la pression atmosphérique. Entre les eaux superficielles et les eaux intermédiaires et profondes de l'hydrosphère, les échanges de carbone (100 GtC/an) se font par brassage des eaux. [...]
[...] La déforestation pourrait-elle alors avoir une influence sur l'effet de serre de la Terre ? Il y a toujours eu du CO2 dans l'atmosphère, donc un effet de serre naturel qui a permis à la vie de se développer (températures compatibles). Les radiations solaires traversent la couche de CO2 et réchauffent la surface terrestre. Les rayons infrarouges, de basse fréquence, sont alors réfléchis par la terre et absorbés par la couche de CO2. Une partie de ces rayons est cependant renvoyée à nouveau vers la terre. [...]
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