Il s'agit donc de changer la manière traditionnelle de monter les projets touristiques, et la réelle nouveauté et de prendre en compte les communautés locales et de chercher à faire profiter l'économie locale du projet.
Cela nécessite une approche endogène du développement local, c'est-à-dire que l'on reconnaît que se sont les acteurs locaux (et non étatiques ou étrangers), qui sont le plus à même de définir les projets qui leur correspondent et qui correspondent à leur cadre de vie (...)
[...] Aujourd'hui, le tourisme fournit emploi et revenus à plus de costaricains. Un sondage mené auprès des communautés locales montre des différences entre la gestion des 2 parcs : Monteverde des interrogés pensent que les bénéficiaires principaux sont les touristes et 41% la réserve. Tandis qu'à Santa Elena des sondés affirment que la communauté est la principale bénéficiaire de l'écotourisme local. - 41% des sondés de Monteverde pensent que la communication avec les autorités du par cet agences de voyage devraient être améliorées, tandis que cette demande n'est exprimée que par 20% des sondés de Santa Elena -Enfin, à Monteverde des sondés voient les bénéfices de l'écotourisme en matière de création d'emplois dans la hausse de leurs revenus, à Santa Elena des sondés constatent les retombées économiques + en terme d'emploi, et 30% surtout en terme de hausse de leurs revenus. [...]
[...] Selon une enquête de l'OMT effectué en 2002 il existe 60 éco labels au monde, et plus de 7000 produits touristiques certifiés. Acteurs : Les certifications émanent à hauteur de 65% d'ONG environnementale, d'associations de consommateurs, de 20% des autorités gouvernementales, et de 15% d'entreprises. La société civile joue donc un rôle primordial. En fait, certifications comme déclaration s'avèrent souvent le fruit d'initiatives multipartites. Grâce à cela, les critères qui prennent en compte les contraintes de chacun des acteurs et cherche l'intérêt commun, dans des résolutions mesurées. [...]
[...] Ce qui entraîne un fait inhabituel : le fjord, pourtant fait d'eaux captives par la glace, abrite des centaines d'espèces. De plus, de juin à octobre, plusieurs grands mammifères marins : rorquals bleus, belugas, baleines, sauvagines, oiseaux marins viennent se nourrit du plancton. L'approche éco touristique vise à harmoniser les activités traditionnelles locales avec la préservation de l'environnement. Ce qui oblige par exemple à : - respecter les flux maritimes commerciaux, les balises, bouées et phares déjà présents. - autoriser la chasse aux phoques, activité ancestrale de la région. [...]
[...] L'écotourisme, La solution à l'application du développement durable ? Plan I. De la conceptualisation à la réglementation A. Définitions de l'écotourisme 1. Un concept issu de la vague du développement durable 2. Trois approches différentes 3. Nature et intérêts des différents acteurs B. La réglementation : base d'une application fiable de l'écotourisme 1. [...]
[...] - la ressource : minimiser les impacts négatifs de la visite par une action de protection. C'est pourquoi Klaus Kreher l'oppose au tourisme de masse et saisonnier, ce qui lui confère un caractère élitiste. - la communauté hôte : cet aspect vise à l'amélioration des conditions de vie, à la diversification économique. Ici, les populations locales sont considérées aussi importantes pour la réussite du projet que les touristes, ce qui implique leur participation active au projet au-delà de la simple concertation. [...]
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