L’économie et la finance verte

Résumé du document

L'économie verte est définie comme l'ensemble de l'activité économique générée par toutes les entreprises qui produisent des biens et services contribuant à éviter, réduire ou supprimer des nuisances pour l'environnement.

Cette définition générique ne s'applique pas seulement, comme on le pense souvent, aux producteurs d'énergies renouvelables ou aux économies d'énergies. L'économie verte rassemble de nombreux secteurs déjà présents dans nos économies traditionnelles, tels que le traitement des déchets (tri, recyclage,…), le traitement des eaux usées, la construction (choix des matériaux, isolation,…), la protection de l'air, la protection des sols, etc.

Ce modèle économique est apparu comme solution aux constats écologiques alarmants des scientifiques (émissions de CO2 inquiétantes, réchauffement climatique, pillage des ressources,…).Il est prôné depuis de longues années par différents mouvements minoritaires (politiques ou associatifs) et a été progressivement de plus en plus soutenu. Il a notamment été considéré lors des élections présidentielles de 2007, où la majorité des candidats avaient signé le pacte écologique de Nicolas Hulot.

On l'a bien compris, l'économie verte a longtemps « surfé » sur une sensibilité écologique croissante. Son modèle, considéré comme utopiste et non équilibré à ses débuts, est depuis quelques années examiné de manière beaucoup plus attentive par nos décideurs, qu'ils soient politiques ou économiques.

D'un point de vue politique, on peut noter plusieurs évènements majeurs. A commencer par la création en mai 2007, du ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement Durables (MEDAD), à la tête duquel est nommé Alain Juppé. Un mois plus tard, Jean-Louis Borloo lui succèdera à la tête d'un ministère élargi, le ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire (MEEDDAT). Ou encore, par la tenue du Grenelle de l'environnement, en octobre 2007, censé être « l'acte fondateur d'une nouvelle politique, d'un New Deal écologique en France, en Europe et dans le monde » (Nicolas Sarkozy).

Extraits

[...] En effet, les assureurs français, faute de recul suffisant par rapport aux notions de responsabilité décennale, font preuve d'une prudence parfois dissuasive. Aujourd'hui, une technologie de deuxième génération émerge même sur le secteur encore jeune de l'énergie solaire. Cette année, la maison solaire primée au Solar Decathlon[1], était recouverte de cellules photovoltaïques d'un nouveau genre. A la différence de celles en silicium cristallin classique, celles-ci n'utilisent que peu, voire pas de silicium. Cette technologie, dite des couches minces représente près de la moitié du marché, contre seulement 10% en 2004. [...]

[...] - Le tarif est revalorisé chaque année en fonction de l'inflation, aussi bien pour les contrats en cours que pour les nouveaux contrats. Ainsi, en 2009 les tarifs d'achats sont les suivants : - Installations non intégrées au bâti : 32,823c€/kWh - Installations intégrées au bâti : 60,176c€/kWh Le surcoût du tarif d'achat est financé par la Contribution au Service Public de l'Electricité (CSPE). La CSPE est un fond de péréquation, alimenté par chaque consommateur lors du paiement de ses factures d'électricité. Le bonus/malus écologique. [...]

[...] De plus, la réalisation ou le financement de tels projets est très bénéfique en termes d'image, ce qui fait cruellement défaut à certains acteurs en ce moment. Dans ce contexte, des placements offrant des rentabilités attractives avec les bénédictions des autorités publiques sont extrêmement bien accueillis par les investisseurs, qui souscrivent largement les projets. [...]

[...] Un mois plus tard, Jean-Louis Borloo lui succèdera à la tête d'un ministère élargi, le Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire (MEEDDAT). Ou encore, par la tenue du Grenelle de l'environnement, en octobre 2007, censé être l'acte fondateur d'une nouvelle politique, d'un New Deal écologique en France, en Europe et dans le monde (Nicolas Sarkozy). Les exemples sont nombreux de dirigeants d'entreprises dont les décisions prennent en compte la dimension écologique, par conviction ou par stratégie. [...]

[...] Ce modèle économique est apparu comme solution aux constats écologiques alarmants des scientifiques (émissions de CO2 inquiétantes, réchauffement climatique, pillage des ressources, ).Il est prôné depuis de longues années par différents mouvements minoritaires (politiques ou associatifs) et a été de plus en plus soutenu. Il a notamment été considéré lors des élections présidentielles de 2007, où la majorité des candidats avaient signé le pacte écologique de Nicolas Hulot. Certains économistes y ont même vu le salut futur de notre société en perdition C'est maintenant ! 3 ans pour sauver le monde de Jean-Marc Jancovici et d'Alain GrandJean). [...]