L’écologie au sein du service public

Résumé du document

Le rôle de l'écologie au sein du service public nous a paru être un sujet intéressant à traiter. Depuis quelque temps déjà, l'écologie est mise sur le devant de la scène tant par les médias que par les politiques. En 2010, le sommet de Copenhague avait lieu. Les dirigeants des pays du monde entier s'étaient réunis pour adopter des mesures visant à lutter contre le réchauffement climatique. En 2012 lors des élections présidentielles en France, nul doute que l'écologie aura une place importante dans le programme de chaque candidat.
Le service public joue un très grand rôle dans l'organisation de la société française. Quel Français n'a pas recours à ses services et à son utilité ? Le service public français est défini par quatre grands principes dont un nous intéresse plus particulièrement : Le principe de Mutabilité. Ce dernier autorise la modification du service public en fonction de l'intérêt général. Cela signifie qu'il peut être modifié en fonction des évolutions politiques, technologiques, de la société.

Extraits

[...] Ce dernier autorise la modification du service public en fonction de l'intérêt général. Cela signifie qu'il peut être modifié en fonction des évolutions politiques, technologiques, de la société. L'intégration de la préservation de l'environnement dans le service public nous semble incontournable. En effet, le service public est connu de tous et se doit de faire passer le message respectons l'environnement Son rôle public lui confère une très grande visibilité auprès de toute la population française. C'est pourquoi nous pensons que le service public doit (en parallèle avec ses autres missions) intégrer l'écologie dans la vie quotidienne pour véhiculer un message et par conséquent être un exemple à suivre par le reste des Français. [...]

[...] En effet le service public doit être capable de s'adapter à l'évolution des besoins et des moyens mis en œuvre pour sa réalisation. D'où son association au mot mutabilité, justifiée par les mutations qui interviennent régulièrement dans les services, ce qui implique qu'aucun obstacle juridique ne doit s'y opposer : les usagers n'ont aucun droit acquis au maintien des conditions de fonctionnement des services, ils ne peuvent s'opposer aux modifications et/ou suppressions et il en va de même pour le personnel. [...]

[...] Quant à nous, nous nous en tiendrons aux quatre principes cités plus haut. Il convient d'expliquer succinctement les trois autres principes pour pouvoir clairement définir le principe sur lequel repose notre travail : le principe de mutabilité. A noter que nous énoncerons ici la partie théorique qui peut différer de la pratique. Tout d'abord le principe de continuité : le besoin du public étant permanent, il est nécessaire que le fonctionnement du service soit continu et régulier, sans interruption, sauf lors de circonstances exceptionnelles (cas de force majeure comme les catastrophes naturelles par exemple). [...]

[...] La RATP, la Régie autonome des Transports parisiens, se charge du large réseau de transport que représente l'agglomération parisienne. Il s'agit d'un établissement public qui tente d'agir en faveur de l'écologie avec notamment l'économie de carburant que représente la mise en circulation de bus hybrides qui circulent désormais dans la capitale. La signature de la charte développement durable des établissements et entreprises publics s'inscrit dans la logique d'économie d'énergie de la RATP. Cependant, l‘action écologique de cet établissement public rencontre quelques difficultés, effectivement, l'ONG écologie sans frontière reproche à la RATP d'avoir fourni des efforts trop insuffisants contre la pollution de l'air dans le métro. [...]

[...] Ainsi parle-t-on de plus en plus d'écologie dans les services publics, voire même d'écologisme. Quant a parlé de service public et d'écologie au niveau européen, depuis 1997, les échanges au niveau européen ont produit en France une forme d'acculturation de la notion de service public, notamment dans le domaine des Services publics industriels et commerciaux (la commission européenne précise le cadre politique (marchand) de ces derniers et introduits la concurrence comme régulateur dans le domaine des énergies, transports publics, etc. [...]