Les batraciens jouent un rôle non négligeable dans l'équilibre écologique de notre environnement, puisqu'ils sont un maillon important de la chaîne alimentaire. Les batraciens adultes sont des prédateurs inconditionnels de tous les petits invertébrés : limaces, vers, cloportes, fourmis et autres insectes sont leur mets quotidien, au grand bénéfice de nos cultures ; les batraciens sont eux-mêmes la proie de quelques oiseaux et mammifères (héron, corneille, chouette, putois...), tandis que leurs larves et leurs têtards sont une nourriture de choix pour les poissons et pour bien d'autres animaux aquatiques.
En outre, cette opération de sauvetage des batraciens sur nos routes est un outil de sensibilisation du public à la protection de la nature. Elle provoque une prise de conscience des conséquences que peuvent avoir les activités humaines sur notre environnement immédiat et sensibilise nos concitoyens à la richesse de leur environnement (...)
[...] Nous connaissons déjà les ponts pour les cervidés, il était temps de faire quelque chose pour les batraciens. Pourquoi faut-il aider les batraciens ? 1)-Routes infranchissables Les grandes infrastructures de transport linéaire voies ferrées, route à grande vitesse constituent souvent des obstacles infranchissables pour les amphibiens, occasionnant des mortalités telles qu'elles mettent en péril la survie des populations. Il est donc fondamental dans une optique de protection et de gestion des amphibiens de se préoccuper de la perméabilité de ces infrastructures. [...]
[...] Il faut aussi éviter de construire des routes alors que les associations ont déjà prévenu les entrepreneurs qu'il y avait à cet endroit un passage important de grenouilles et crapauds, ou alors installer un crapauduc en même temps que la route afin de ne plus avoir à installer tous les ans des barrières provisoires. Mais autant que possible changer le trajet de la route en la faisant dévier du passage des batraciens. Toutes les méthodes employées pour sauver les batraciens sont efficaces : -les barrières temporaires permettent de compter, les batraciens, de déterminer leurs sexes, et de pouvoir faire des statistiques qui peuvent aider pour les actions des prochaines années : ne nouveaux chemins employés, de nouvelles méthodes. [...]
[...] Il convient de noter que ce phénomène constitue un risque non négligeable pour la circulation, puisque de nombreux conducteurs surpris, distraits ou effrayés par la vision nocturne de tant d'animaux sur la route, cherchent à freiner brusquement ou à les éviter en ziz-zaguant parfois dangereusement. Il conviendrait donc d'envisager un signalement routier afin de prévenir les automobilistes de ce danger. 2)-Migration et reproduction Au milieu du mois de février, certains animaux quittent leurs lieux d'hibernation et commencent à sortir de leur léthargie hivernale, notamment les batraciens. Le crapaud commun est très fidèle à sa mare de naissance. [...]
[...] La traversée peut se faire dans les sens allez et retour à n'importe quel moment de l'année et pour une multitude d'autres petits animaux. [...]
[...] Ce qui correspond a une augmentation de l'effectif de 64 pour cent en un an. L'opération a été répétée cette année encore. De plus il y a eue de nombreuses grenouilles rousses et agiles, et quelques tritons alpestres. 2)-Coût Une évaluation du coût d'investissement et d'entretien d'un crapauduc sur une route du Bas-Rhin sur une portion linéaire de 350 m de long, et avec une largeur de la route de 10 et qui compte 3 tunnels montre qu'en 20 ans de fonctionnement un crapauduc enterré ou affleurant revient au même prix que des barrières provisoires. [...]
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