Tout le monde sait aujourd'hui que l'eau est une ressource que l'on trouve en quantité limitée et qui a tendance à ce raréfier.
Le bilan s'aggrave d'année en année, avec le réchauffement climatique, la désertification des terres, mais surtout, à cause d'une utilisation non raisonnée : en 50 ans, les besoins en eau douce ont été multipliés par 6, tandis que la population mondiale était multipliée par 3 (...)
[...] Caractéristiques De conception, l'ouvrage principal est un barrage mobile qui s'ouvre en période de crue pour assurer l'écoulement normal du fleuve et se ferme en période d'étiage pour empêcher la remontée de la langue salée, constituant ainsi une réserve d'eau douce. Le barrage comprend : L'évacuateur de crues composé de 7 passes de 20m de large équipées de vannes segments relevables permettant des retenues entre les cotes +1,50 IGN et 2,50 IGN. écluse de navigation de 175mx13m pour le passage des bateaux. [...]
[...] Les travaux de construction de cet ouvrage ont démarré en juin 1982. Le certificat d'achèvement (réception provisoire) a été délivré à l'entreprise le 31 mars 1988 ; le certificat d'entretien (réception définitive) a été délivré courant 1990. Objectifs De par sa conception, le barrage de Manantali est un barrage régulateur, hydroélectrique permettant entre autre : L'irrigation de ha de terres dans la vallée, La navigabilité du fleuve Sénégal de St-Louis à Ambidédi et tout au long de l'année, La production annuelle de 800 Gwh d'énergie électrique garantie. [...]
[...] Il est long de 1800 Km et son bassin couvre une superficie d'environ 300.000 km2. Il intéresse quatre pays, la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal. La superficie du bassin est repartie entre les quatre états comme suit : Le bassin du Sénégal comprend trois régions principales : le Haut-Bassin, la Vallée et le Delta. Ces régions se différencient fortement par leurs conditions topographiques et climatologiques. Le Haut-Bassin, qui va des sources du fleuve (massif du Fouta-Djalon) jusqu'à la confluence entre le fleuve Sénégal et la Falémé (en aval de Kayes et en amont de Bakel), fournit la quasi-totalité des apports en eau car il est relativement humide, les précipitations annuelles étant de 700 à 2.000 mm. [...]
[...] Par exemple, en Mauritanie, les secteurs du bâtiment et de la pêche, largement exploités par les Sénégalais, souffrent de leur départ. Du côté sénégalais, l'arrivée de réfugiés accroît la population de certains villages, jusqu'à plus de 10% dans des villes comme Podor et Matam. Aujourd'hui les émigrés non rapatriés ne sont ni assez démunis, ni assez nombreux (en un lieu), pour que les institutions internationales leurs apportent de l'aide. Ils se retrouvent donc sur une terre non familière qui les prive de certaines coutumes ancestrales et des avantages liés aux fleuves. [...]
[...] La production annuelle de 800 GWh d'énergie électrique garantie 9 ans sur 10 La navigation A présent l'utilisation du fleuve Sénégal comme voie navigable est très limitée. Des études ont été menées par l'OMVS au vu d'améliorer la navigabilité du fleuve, en vu surtout de désenclaver le Mali en assurant une issue vers l'Océan Atlantique pour ses productions. III. La mise en valeur du fleuve Sénégal Les usagers potentiels du fleuve La vallée du fleuve Sénégal est une région où, pour la présence de zones urbaines densément habitées, de surfaces étendues d'agriculture irriguée, d'industries de transformation agroalimentaire, de zones humides a haute sensibilité environnementale, ainsi que pour l'utilisation directe du fleuve pour la production hydroélectrique et pour la navigation, le besoin d'informations et données sur l'état des ressources en eau est particulièrement fort. [...]
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