Du développement durable à l'éco-quartier

Résumé du document

Synthèse de Géographie de niveau Bac +4 sur l'éco-quartier : définition, concepts, caractéristiques, atouts et contraintes.

Extraits

[...] Se servir des ressources locales permet sur du long terme de diminuer le trafic routier et de diminuer les gaz à effet de serre. Sur le plan économique, le développement local peut permettre la création d'emplois. Eco-quartiers et développement durable vont nécessairement de pair. Sur le plan environnemental, lors de la construction de ces quartiers, les biotopes, milieux où vivent plusieurs espèces et la biosphère, ensemble des parties de la terre où se trouvent les êtres vivants doivent être respectés. [...]

[...] Ils sont donc favorables aux principes d'économie, de mutualisation, de partage. Il ne faut pas oublier que les éco-quartiers sont plus que des constructions, ils contraignent à de nouveaux modes de vie la voiture reste en marge, il faut trier, il faut économiser l'énergie, les ressources naturelles Aujourd'hui seulement une minorité de gens sont prêts à vivre dans un éco- quartier. L'avantage de faire de réelles économies est certes mis en avant, car l'aspect financier occupe une grande place dans l'esprit des gens mais il reste moindre au regard de la demande de confort. [...]

[...] Mais finalement s'agit-il d'un Eco hameau au sens développement durable ou seulement au sens écologique ? La dimension économique n'apparaît pas, l'échelle n'est pas pertinente pour l'implantation de commerce. Les trois dimensions du développement durable sont difficilement applicables à toutes les échelles. Selon la localisation des quartiers, certaines activités ne pourraient s'implanter, ce ne serait pas viable. Les dimensions sociales et environnementales restent elles plus facilement transposables. Le réel enjeu à l'heure actuelle est d'agir sur l'existant. La construction de logements neufs s'avère considérable. [...]

[...] Huit mois après les tables rondes de l'automne 2007, Jean-Louis Borloo présentait en Conseil des ministres le 11 juin dernier, le projet d'une loi d'orientation intitulé : Projet de loi relatif à la mise en œuvre du grenelle de l'environnement Ce texte devait être voté avant l'été 2008 mais à cause de problèmes techniques, le vote est repoussé à l'automne de la même année. Cette première loi n'est, selon le Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du Territoire, que le premier étage de la fusée Deux autres lois plus techniques, que d'aucuns appellent d'ores et déjà Grenelle 2 et 3 suivront. Les deux secteurs les plus en vue dans cette première loi concernant le développement durable en France sont le bâtiment et les transports. Ces deux secteurs sont des éléments centraux dans l'articulation d'une ville. [...]

[...] Un projet politique d'une telle envergure doit être fortement soutenu pour que cela fonctionne. En France, un grand nombre d'élus ne sont pas prêt à travailler sur le long terme. Pour une majorité d'entre eux le long terme correspond à la durée de leur mandat c'est-à-dire 6 ans ce qui en aménagement est plutôt du court / moyen terme. La vision divergente des temporalités reste un problème récurrent auquel viennent s'ajouter les différents intérêts des acteurs. Finalement, la synthèse contributive réalisée par le Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA), nous explique que l'enjeu politique se situe bien dans ce double rapport au temps : celui de l'immédiateté, d'une organisation collective des pratiques et des usages ; celui de la durée pour préserver des possibles pour les générations à venir. [...]