Le traitement des eaux usées et les techniques employées

Résumé du document

Un bien collectif : eau de consommation (AEP, industries, irrigation), eau de transport (navigation), eau de production d'énergie, eau de matière première (1m3 nécessaire pour 1 Kg d'aluminium), eau de milieu naturel (support de l'écosystème aquatique), eau d'usages divers économiques ou loisirs (activités nautiques, aquaculture, baignade). L'homme utilise l'eau et évacue avec quantité des paramètres anthropiques physiques (débit, température, etc), chimiques (pH, métaux lourds, HC, MES, etc), bactériologiques (streptocoques, coliformes, etc) et biologiques (matières organiques) (...)

Extraits

[...] Niveaux de rejets : PT1 = du phosphore éliminé (24 heures), PT2 = 1 mg/L heures). [...]

[...] Une partie des eaux usées est ainsi restituée dans le cycle de l'eau et la pollution est réduite. Les eaux usées pouvant être traitées par lagunage peuvent avoir des origines très diverses mais doivent impérativement contenir des matières organiques carbonées et des éléments nutritifs azotés et phosphorés nécessaires au développement des bactéries. Les types de traitement que l'on peut utiliser pour le lagunage sont variés. Le lagunage naturel : ce sont des organismes vivants, algues, bactéries, protozoaires, champignons, qui assurent la minéralisation et la stabilisation des boues. [...]

[...] Il permet d'éliminer l'azote, le phosphore, certains germes et certains toxiques résiduels et de baisser les MES, la DBO et la DCO. 1-4-5-1 /Elimination de l'azote Sans le traitement tertiaire c'est 75 à du flux qui est rejeté. Les procédés d'épuration sont coûteux et surtout réservés à la production d'eau potable (osmose inverse, résines échangeuses d'ions pour les procédés physico-chimiques ou utilisations de bactéries hétérotrophes dénitrifiantes pour les procédés biologiques). Les niveaux de rejets : NK1 = 50 mg/L heures) et 40 mg/L (24 heures), NK2 = 50 mg/L heures) et 10 mg/L (24 heures), NK3 = 5 mg/L heures). [...]

[...] Ils sont éliminés par le traitement de désinfection et de filtration sur charbon actif. 1-3-4-16 /La demande biologique en oxygène (DBO) Il s'agit d'un paramètre d'évaluation et non d'un polluant. Il évalue la quantité de matières biodégradables en mesurant l'oxygène consommé par les bactéries. 1-3-4-17 /La demande chimique en oxygène (DCO) Il s'agit d'un paramètre d'évaluation et non d'un polluant. Il évalue la quantité de matières organiques oxydables par analyse chimique (dichromate de potassium). 1-3-5 /Les conséquences sur le milieu récepteur Les conséquences sont sanitaires, écologiques, esthétiques, industrielles et agricoles. [...]

[...] Si il y a déphosphatation le reste de phosphore n'est plus que de Le traitement consiste en une déphosphatation physico-chimique utilisant des sels de fer ou d'aluminium. C'est un traitement efficace mais cher. On lui préfère souvent une déphosphatation biologique qui utilise certains micro-organismes présents dans les stations d'épuration et qui relarguent leur phosphore lorsque les conditions de vie sont difficiles puis le reconstitue au maximum en conditions redevenues favorables. Ces conditions défavorables puis favorables créées dans une station permettent la concentration du phosphore dans les boues. Ces boues sans ajout de réactifs montrent un grand intérêt en agriculture. [...]