« Ne verse pas une eau avant d'en avoir trouvé une autre ».
Le proverbe vient du monde arabe. Là-bas, quand le soleil est au zénith, le Bédouin sait que l'eau est la seule vérité et que cette promesse d'avenir se cache dans un trou, parfois à peine plus large que le poing.
L'eau, ressource fragile et non renouvelable, est un élément indispensable à toute forme de vie sur terre. Et pourtant, en ce début du siècle, la Terre et ses formes de vie diverses et abondantes_ notamment ses 6 milliards d'êtres humains_ sont confrontés à une grave crise de l'eau. Tous les signes suggèrent que cette crise s'intensifie et que la situation continuera d'empirer tant qu'aucune action corrective ne sera menée. Il s'agit d'une crise de gouvernance qui résulte de nos modes de gestion inadaptés.
Mais la véritable tragédie est son effet sur la vie quotidienne des populations pauvres. En effet, le manque d'eau et la mauvaise qualité de celle-ci tuent et constituent l'une des plus grandes menaces pour l'humanité. On estime que la moitié des lits d'hôpitaux dans le monde sont occupés par des patients qui souffrent de maladies en relation avec l'eau .
C'est la raison pour laquelle mon choix s'est porté sur ce sujet. En effet, deux aspects qui m'ont attiré : le fait que l'eau soit source de vie et le fait qu'elle cause tant de morts chaque année.
Le choix de diviser le travail en trois chapitres permet de couvrir le sujet de la manière la plus complète possible.
Le premier chapitre fait état des ressources physiques en eaux présentes sur Terre, présente l'importance de sa disponibilité, et fixe une première limite quant à l'abondance de celle-ci.
Le second chapitre fixe les limites à ces besoins ainsi que les conséquences de celles-ci.
Enfin un troisième chapitre viendra présenter en quoi la situation actuelle peut correspondre à une situation de gestion durable, aussi bien individuelle que collective.
Pour recueillir les informations, j'ai commencé par effectuer des recherches en bibliothèque. Il m'est rapidement apparu que l'abondance d'information m'amènerait à cibler mes recherches par mots-clefs. Ces recherches ont été effectuées aux bibliothèques de l'ICHEC, de l'ULB et de l'UCL. J'ai également eu recours à Internet pour compléter les informations que contiennent les différents articles et ouvrages que j'ai consultés. Il s'est avéré que les articles issus de périodiques économiques étaient les plus complets mais que généralement les autre sources confirmaient de manière plus simplifiées les dires des auteurs d'articles économiques.
[...] La Turquie est en amont des deux bassins et des eaux de l'Euphrate y trouvent leur origine. Dans las années 60, la Turquie et la Syrie manifestèrent leur intention de construire de nombreux ouvrages à but multiples, ce qui aurait considérablement modifié l'économie de la région et les rapports de force entre pays. En 1974, l'Irak menaça de bombarder la digue de Tabga en Syrie et concentra ses troupes le long de la frontière. Une année plus tard, les menaces furent répétées. [...]
[...] cit., p SIRONNEAU M., op. cit., p.114-131 idem URRUTIA Xavier, La question de l'eau, dans Alternatives Economiques, France, Nº63 hors série, 1er trim.2005, p.39 idem SEURET Franck, Jo'burg ou la chronique d'un échec annoncé dans Alternatives économiques, France, N°205, juillet-août 2002, p.36 Cf. UNESCO, op. [...]
[...] De la même façon, le milieu ambiant sera sec, aride, humide, tempéré, riche ou pauvre en terme de biodiversité selon les différents cas. Pour répondre à ses besoins, l'écosystème nécessite une eau en quantité et en qualité suffisante. Un phénomène naturel appelé le cycle de l'eau lui permet de renouveler cette ressource. Le cycle de l'eau détermine les différents réservoirs d'eau et la durée de renouvellement de ceux-ci. Cette durée peut varier de 8 jours à 9700 ans selon le réservoir considéré[10] : à ans pour les calottes glacières ; ans pour les océans ; ans pour les eaux souterraines ; 17 ans pour les lacs d'eau douce 1 ans pour l'humidité des sols ; 16 jours pour les cours d'eau ; 8 jours pour l'atmosphère ; Les nappes souterraines sont des réservoirs dont certains sont énormes et contiennent plusieurs milliards de mètre cube d'eau. [...]
[...] Pollution Les ressources en eau douce sont en outre réduites par la pollution. Environ 2 millions de tonnes de déchets sont déversés chaque jour dans des eaux douces, notamment des produits chimiques, des eaux usées issues des industries, des matières de vidange et les déchets agricoles en tout genre comme les engrais et les pesticides[26]. Les produits agrochimiques (engrais et pesticides) sont l'une des principales causes de pollution de l'eau, les nitrates contenus dans les engrais polluant les eaux de surfaces et de ruissellements qui sont très sensibles aux pollutions[27]. [...]
[...] Centre Tricontinental, L'eau, Patrimoine commun de l'humanité, Ed. L'Harmattan, Paris, France, p.11 LASSERRE F., L'eau, enjeu mondial. Géopolitique du partage de l'eau, Le serpent à plume, Paris p.23 DELOOZ François (et al.), L'eau un défit du troisième millénaire, dans peuples et solidarités, Ans, N°359, janvier-février pages. URRUTIA Xavier, La question de l'eau, dans Alternatives Economiques, France, Nº63 hors série, 1er trim.2005,p.34-35 ORTOLI Philippe, La bataille de l'eau, dans Alternatives économiques, France, N°212, mars 2003, p.3 KANDEL R., Les eaux du ciel, Hachette Littératures, Paris p.22 FIGARO MAGAZINE, La guerre de l'eau aura-t-elle lieu dans Figaro magazine, France, samedi 21 août 2004, p.32 Petrella R., op. [...]
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