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Les 3% d'eau douce se trouvant sur Terre représentent en tout plus de 40 millions de km3 d'eau donc c'est une ressource abondante, néanmoins sa répartition géographique n'est pas uniforme. En effet, neuf pays se partagent 60% de l'eau issue des précipitations : ce sont le Canada, le Brésil, la Chine, l'Inde, l'Indonésie, la Russie, le Zaïre, la Colombie, et les Etats-Unis (...).
C'est ainsi que l'Asie qui rassemble près de 60% de la population mondiale ne dispose que de 30% des ressources mondiales d'eau douce. A l'inverse, la région Amazonienne qui ne regroupe que 0.3% de la population du globe concentre 15% des ressources mondiales en eau douce.
Pour simplifier, nous pouvons dire que 3/4 des ressources mondiales en eau issues des précipitations profitent à seulement 1/3 de la population mondiale. Cette terrible conclusion engendre des problèmes d'approvisionnement en eau potable dans certaines régions du monde et principalement en Afrique (Somalie, Ethiopie) et au Moyen-Orient à cause du climat sec et aride.
Les conséquences de ce problème sont désastreuses car selon la Banque mondiale, plus d'un milliard d'êtres humains n'ont toujours pas accès à l'eau potable et près de 30000 personnes meurent chaque jour à cause du manque d'assainissement de l'eau potable dans leur pays.
Dans les régions où l'eau potable devient une ressource très rare et précieuse, certains pays sont prêts à tout pour disposer de la quantité la plus importante possible et cela entraine parfois des conflits.
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L'eau potable, comme nous l'avons vu précédemment est une ressource très rare au Moyen Orient et c'est dans cette région que se situent actuellement les principales tensions autour de cette ressource. L'eau potable est appelée « l'or bleu » et ils sont prêts à tout pour en prendre le contrôle.
Au Moyen Orient, il existe des tensions entre la Turquie, la Syrie et l'Iraq. En effet la Turquie est en train d'entreprendre la construction de plusieurs barrages sur le Tigre et l'Euphrate pour développer la production d'hydroélectricité (22 au total). Cela a pour conséquence de diminuer considérablement le débit du fleuve au niveau des pays situés après ces barrages (Irak et Syrie) (...)
[...] Enfin, certains éléments ou microorganismes ne sont pas éliminés. Récemment des chercheurs du CNRS ont réalisé un traitement aux UV qui pourrait s'additionner au chlore pour protéger les eaux épurées. Le dessalement Le dessalement est la méthode qui permet d'extraire de l'eau potable à partir d'une eau salée. Il existe pour le moment deux techniques qui peuvent être réalisées en proportions industrielles : la distillation et l'osmose inverse. La distillation La distillation est illustrée en annexe 9. On introduit dans une cuve de l'eau de mer qui va être chauffée. [...]
[...] C'est pourquoi, des moyens de plus en plus importants sont donnés aux chercheurs pour palier à ce problème. Allons-nous manquer d'eau potable dans un futur proche ? L'eau potable : une ressource indispensable pour l'homme, inégalement répartie sur Terre. L'eau potable : définition, caractéristiques : La Terre est composée d'environ 70% d'eau, c'est donc une ressource qui semble inépuisable, cependant 97% de cette eau est salée et il n'y a que d'eau douce. L'eau douce est potentiellement buvable par l'homme mais elle n'est pas toujours potable (pollution, concentration excessive d'un minéral). [...]
[...] Puis, comme montré en annexe 10, on exerce une forte pression sur l'eau de mer. Seule l'eau douce passe à travers une membrane semi perméable. Avantages Ces deux méthodes ont un faible coût énergétique. Elles sont également faciles à installer et entretenir. Mais leur principal avantage reste le coût nettement inferieur à une station d'épuration. C'est pourquoi le dessalement est privilégié pour des pays peu développés. Le seul inconvénient est le rendement qui doit être optimisé. En effet on arrive aujourd'hui à obtenir 20l d'eau pure pour 100l d'eau de mer. [...]
[...] Les eaux usées provenant des égouts subissent la première phase du prétraitement en le dégrillage. Une succession de grilles de plus en plus resserrées servent de tamis pour éliminer les gros déchets solides. En 2 a lieu la suite du prétraitement, le déshuilage. En injectant de l'air au fond de la cuve, les graisses remontent à la surface, puis raclées et traitées. Puis en sous l'action de la pesanteur, les solides se déposent au fond de la cuve puis sont éliminés. C'est la décantation. Le traitement secondaire s'effectue en 4. [...]
[...] L'épuration des eaux Les stations d'épuration sont nombreuses en France, la majorité de l'eau de nos canalisations en provient. L'épuration des eaux comprend une succession d'étapes faisant appel à des traitements physiques, physico- chimiques et biologiques. Fonctionnement d'une station d'épuration Tout d'abord les eaux usées subissent un prétraitement qui permet d'enlever les déchets solides facilement séparables. Puis l'eau rentre en traitement primaire. C'est le nom donné à la première décantation. A l'issue de ce traitement à 60% des matières en suspension sont éliminées. L'utilisation de bactéries (le traitement secondaire) permet de traiter la pollution carbonée et azotée. [...]
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