Dossier sur les tsunamis, plus communément appelés « raz de marée ».
[...] Cela peut consister par exemple soit à empêcher le phénomène de se dérouler (retenir les blocs qui risquent de tomber d'une falaise), soit à augmenter la fréquence du phénomène pour en diminuer son intensité (purge artificielle et régulière des accumulations de neige pour réduire l'intensité des avalanches à venir) II - La modification des enjeux Il s'agit de modifier suffisamment les enjeux pour réduire leur vulnérabilité soit en protégeant l'enjeu (construire une digue contre la progression des avalanches), soit en diminuant l'enjeu (empêcher l'implantation de l'habitat dans les zones dangereuses). [...]
[...] Par exemple, la houle produite par le vent qu'on peut observer sur une plage en Californie et qui est engendrée par un orage au large du Pacifique et qui roule rythmiquement en bordure de la plage, une vague après l'autre, pourrait avoir une période d'environ 10 secondes et une longueur d'onde de 150 m. Par contre, un tsunami peut avoir une longueur d'onde supérieure à 100 kilomètres et une période de l'ordre d'une heure. En raison de leurs grandes longueurs d'onde, les tsunamis se comportent comme des vagues en eau peu profonde. [...]
[...] Près de 8000 séismes et 124 tsunamis recensés de 1737 à 1990, dont 109 régionaux et 15 transpacifiques. Idem au Japon : sur 1300 ans de données tsunamis jusqu'en 1984. simulation Depuis plusieurs années, les sismologues utilisent la technique de l'inversion sismique, qui consiste à analyser en détail les ondes sismiques pour déterminer l'origine des séismes. Cette technique est aussi appliquée aux tsunamis : elle consiste à analyser pour chaque tsunami connu les heures d'arrivée à la côte et leur amplitude dans plusieurs sites. [...]
[...] III Origine des tsunamis Les tsunamis sont issus pour la plupart des séismes. Mais d'autres peuvent aussi résulter d'éruptions volcaniques, de glissements de terrain et même de l'activité humaine. Les séismes Lors d'un tremblement de terre, une plaque du plancher océanique descend par rapport à la plaque voisine. Dans ce cas, toute la colonne d'eau qui se trouve dessus descend du fait de la gravité. S'ensuit un phénomène de ressort qui fait que l'eau au dessus de la plaque qui a bougé monte et descend plusieurs fois, d'où le fait que plusieurs vagues constituent souvent un tsunami. [...]
[...] VI Distribution géographique On trouve des tsunamis dans tous les océans, surtout dans le Pacifique qui est notamment délimité par la Ceinture de Feu, et dans certaines mers comme la Méditerranée. Géologiquement parlant, trois zones du Pacifique sont particulièrement actives : la fosse océanique Chili-Pérou au sud, la fosse Alaska-Îles- Aléoutiennes au nord, et la fosse Kamchatka-Kourile-Japon à l'ouest. Année après année, ces trois zones sont les principales sources de tsunamis. Ainsi des tsunamis se produisent sur le Pacifique en Méditerranée et sur l'océan Indien. [...]
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