Entre 1992 et 2005, il a fallu 13 ans pour qu'un accord sur l'environnement voit enfin le jour après les mises en gardes des spécialistes sur la menace du changement climatique. Huit ans après sa signature en 1997, le Protocole de Kyoto est enfin entré en vigueur le 16 Février dernier après la décision russe de la ratifier. Celui-ci met en œuvre et complète la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 1992 qui a été élaborée lors du Sommet de la Terre de Rio (Brésil).
L'activité humaine ne cesse d'avoir des conséquences désastreuses sur l'environnement. Depuis l'ère pré-industrielle, la température moyenne a augmenté de 1,2°.Tous les pays sont touchés par le réchauffement climatique qui s'est mis en route inexorablement et qui a besoin de l'effort de tous les pays pour le combattre..
Le Protocole de Kyoto contraint les pays industrialisés à réduire leurs émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) de 5% pour la période 2008-2012 par rapport au niveau de 1990 et propose plusieurs moyens pour y parvenir dont le fameux marché du CO2, qui fait souvent l'objet de débats passionnels et pose une question éthique.
De même, certains industriels voient d'un mauvais l'œil l'imposition de restrictions qui peux les gêner en terme de compétitivité. Peut-on concilier préservation de l'environnement et développement économique ?
L'absence des Etats-Unis ainsi que la non-implication des PED (Pays En Développement) qui seront à terme de très forts émetteurs de GES dans l'accord est source de nombreuses critiques, tout comme la faiblesse des engagements.
Tout cela incite les principaux pays signataires à envisager des réformes et à préparer un nouvel accord, Kyoto 2, qui tenterait de combler les lacunes du Protocole.
[...] Le protocole de Kyoto Plan de l'exposé Présentation Générale du Protocole de Kyoto 1. Bref Historique (de 1980 à 1997) 2. Objectifs 3. Les Raisons de la Mise en Œuvre 4. Moyens d'Application II- Les coûts du Protocole de Kyoto : une entrave au développement économique et à la croissance ? 1. Le Protocole de Kyoto : un frein à la croissance pour certains 2. [...]
[...] L'Australie est également absente du Protocole à l'heure actuelle. Les poids lourds des économies en développement tels la Chine, le Brésil et l'Inde ont ratifié le Protocole de Kyoto, mais ils ne sont pas contraints dans leurs émissions de GES au moins jusqu'en 2012. Bien que ces 3 pays abritent à eux seuls plus d'un tiers de la population mondiale et qu'ils deviendront dans quelques années les premiers émetteurs de GES de la planète, ils ont actuellement pour seule obligation de présenter un inventaire de leurs émissions, et ceci est le cas pour tous les PED. [...]
[...] Objectifs du Protocole de Kyoto L'objectif initial du Protocole de Kyoto est une baisse moyenne d'environ des émissions de CO2 par rapport au niveau de 1990. Pour 3 gaz (parmi les 5 autres), l'année de référence peut être 1995 pour les pays qui le souhaitent (ceci vient en partie du fait qu'on manque de donnée pour 1990). Selon la formule prononcée en 1997 qui dit que c'est une responsabilité partagée, mais différenciée tous les pays ne sont pas soumis aux mêmes contraintes. [...]
[...] On appelle plus couramment cette distribution la bulle européenne A titre d'exemple la France doit accomplir un objectif de c'est-à-dire une stabilisation de ses émissions par rapport à son niveau de 1990, mais cela correspond en réalité à un objectif de réduction compte tenu de la croissance économique observée depuis 1990. Les Raisons de la Mise en Œuvre du Protocole de Kyoto On a vu précédemment que d'après le rapport du GIEC de 1990 que la question du changement climatique est le problème majeur auquel la planète doit faire face d'ici les prochaines décennies. Or, il a été mis en évidence que le réchauffement climatique est fortement corrélé à l'accumulation du GES dans l'atmosphère. Selon Le Monde du 16 février 2005, la moyenne mondiale de GES est de 3,8 tonnes/habitant. [...]
[...] Désormais, il nous faut aller plus loin et passer plus de temps en mer. La taille des poissons a aussi beaucoup diminué et ils suffisent à peine pour un repas. Les algues se développent aussi plus rapidement, asphyxiant nos zones de pêches, et étouffant le corail. On pourrait citer encore de nombreux exemples d'habitants dont les ressources dépendent principalement de l'activité maritime, de l'agriculture (riziculture), du tourisme, etc . qui craignent pour leur économie et leurs vies à cause du changement climatique. [...]
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