Ce document analyse les capacités de développement des biocarburants à moyen et long terme pour contrer le manque croissant d'énergies fossiles. On analyse la viabilité des biocarburants en se basant sur des chiffres récents et des exemples comme le Brésil et l'Allemagne. Les recherches en cours sont, bien sûr, passées en revue.
[...] Conclusion Il apparaît que les biocarburants pourraient servir à terme de remplaçants pour les dérivés du pétrole qui ont d'ores et déjà amorcé leur déclin. Cependant, cela prendra probablement plusieurs années, voire plusieurs dizaines d'années avant que l'homme ne soit plus dépendant du pétrole, car il lui reste de nombreux progrès à réaliser avant de pouvoir disposer de suffisamment de biocarburants pour subvenir à ses besoins. Cette autonomie vis-à-vis des énergies fossiles sera dure à acquérir, et passera très probablement par la réduction progressive de la consommation d'énergie. [...]
[...] Le secteur des biocarburants dispose d'un fort potentiel d'évolution. Cette recherche est en plein regain d'activité de telle sorte que des plantes très prometteuses permettront de produire bien plus avec les moyens habituels. Ainsi, des cultures produisant de l'huile de palme dans les pays du sud proches de l'équateur pourront donner jusqu'à 500 hL par par an d'huile contre 100hL pour le colza. Des plantes grasses de régions sèches sont également à l'étude, qui pourront d'être cultivées pour produire d'avantage, luttant également contre la désertification de ces régions. [...]
[...] Le secteur des biocarburants dispose d'un fort potentiel d'évolution. Il apparaît comme possible d'augmenter de manière drastique la productivité. Et ainsi prendre progressivement le dessus sur le pétrole. Des conséquences économiques et sociales à prévoir. des avantages pour les pays producteurs. De nouvelles tensions ? Introduction Le prix du pétrole brut n'a cessé d'augmenter depuis la fin des années 1990 : alors qu'il baisse jusqu'à 11 le baril en 1999, il dépasse la barre des 72 durant le mois d'août 2005, stabilisé autour de 60 à partir de septembre 2005. [...]
[...] Et il est évident que ceci aura un impact important sur la société et sur la façon de consommer les produits carburants. Des conséquences économiques et sociales à prévoir. L'implantation durable de ce type d'énergie aura pour conséquence le retour de la production énergétique vers les produits consommateurs, en plus d'une nouvelle répartition des produits producteurs, permettant très probablement de grosses sources de revenus pour les pays pauvres bien ensoleillés comme en Afrique Subsaharienne, leur permettant enfin de se développer. [...]
[...] Des projets ont été élaborés par de nombreux gouvernements pour mettre en œuvre le développement du secteur des biocarburants afin d'essayer de réduire ces émissions. Le gouvernement brésilien a relancé son plan Proalcool le coût de la production d'éthanol étant redescendue en dessous du prix d'importation du pétrole. En Juillet 2005, le président brésilien Lula Da Silva a même proposé à Jacques Chirac d'exporter un million d'hectolitres d'éthanol vers la France, ce que ce dernier a refusé. La Commission européenne a décrété l'année 2003 année de l'éthanol et un plan a été mis en œuvre visant à ce qu'en 2008 toutes les essences et gasoils soient coupés de de biocarburants (contre en France auparavant). [...]
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