L'observation des actions menées par une dizaine de grands groupes internationaux de différents secteurs d'activité fait ressortir que les principales préoccupations éthiques actuelles des grandes entreprises internationales sont l'environnement, mais aussi l'humanitaire, les jeunes et l'éducation, les ressources humaines.
Il ne fait aucun doute que l'environnement est la nouvelle dimension dont toutes les multinationales ont pris la mesure. Les secteurs directement concernés, comme celui de l'automobile, de l'énergie ou du pétrole, ont effectivement déjà mis en place bon nombre de programmes à thématique écologique. Il suffit de voir toutes les mesures prises par Renault, comme sa gamme eco² de voitures écologiques, non seulement à l'utilisation (moins de CO2), mais aussi à la fabrication (norme ISO 14001) et à la fin de vie (recyclable à 85%), son véhicule 100% électrique grand public prévu pour 2011, ou encore sa filiale Renault Environnement pour la valorisation des produits en fin de vie. EDF n'est pas en reste compte-tenu du nombre de mesures prises pour développer les énergies renouvelables, comme la construction de transports urbains électriques, le rachat de l'électricité des installations solaires privées pour favoriser ce type d'installation, une stratégie basée sur le renouveau nucléaire, jusqu'au développement des hydroliennes en mer de Paimpol Brehat. Même Total, dont pourtant l'activité n'est pourtant pas très verte, se tourne progressivement vers les énergies renouvelables (comme les éoliennes, le solaire en partenariat avec EDF, ou encore l'utilisation de la force des marées) et la maîtrise des émissions des gaz à effet de serre. (...)
[...] Sujet : Quels sont, en 2010, les axes de progrès sur lesquels les grandes entreprises internationales travaillent ? Pensez-vous que seul l'environnement soit au cœur de cette actualité ? Veuillez illustrer votre opinion par des exemples concrets et précis prouvant votre culture d'entreprise Les axes de progrès des grandes entreprises internationales L'observation des actions menées par une dizaine de grands groupes internationaux de différents secteurs d'activité fait ressortir que les principales préoccupations éthiques actuelles des grandes entreprises internationales sont l'environnement, mais aussi l'humanitaire, les jeunes et l'éducation, les ressources humaines. [...]
[...] Mais même si toutes ces actions sont réalisées, il nous incombe d'être vigilant et de ne pas succomber trop facilement au charme de la vertu désintéressée. [...]
[...] Il apparaît donc bien que les grandes entreprises internationales mènent de nombreuses actions, et pas seulement environnementales, et le plus souvent pour aider les autres. Se pose alors la question de la motivation de telles actions, car a priori, une entreprise, donc à but lucratif, n'a pas pour vocation d'aider les autres à la manière d'une association. Le cas de l'environnement, si on cherchait le mal partout, pourrait très bien s'assimiler à une sorte de course poursuite marketing dont le gagnant est l'entreprise qui a était la plus écologique, ou pire, qui est apparue la plus écologique. [...]
[...] Mais ce sont aussi tous les autres secteurs qui se mettent au vert. L'Oréal, par exemple, participe au projet Synthons, pour de nouveaux procédés de chimie verte. Coca-Cola optimise sa consommation en eau, fabrique des bouteilles en plastique PET entièrement recyclables, organise des concours de design à base de matériaux recyclés, et entretient même un partenariat avec le fabricant de meuble Emeco pour fabriquer des chaises 111 Navy Chair (avec 111 bouteilles recyclées). Mac Donald's cherche aussi à réduire ses émissions de gaz dans ses restaurants (moins 60% prévus en 2010), notamment avec le logiciel EcoProgress de pilotage des performances énergétiques des restaurants, ainsi que les déchets, avec moins d'emballages et le recyclage des déchets organiques en composte et des huiles usagées en biodiesel. [...]
[...] Même des entreprises comme la BNP interviennent, avec euros versés à 4 ONG (campagne sur l'investissement durable), et sa filiale Cortal Consor qui finance des projets écologiques comme Investir Utile ( arbres plantés au Chili), ou comme LVMH qui invente l'EcoPublicité pour faire des campagnes de publicité propres. L'environnement semble donc bien faire l'unanimité en tant que préoccupation première des grandes entreprises internationales. Mais pour autant est-ce la seule ? Il semblerait que non. Des actions menées visent d'autres objectifs aussi. C'est le cas de l'humanitaire et du social, des jeunes et de l'éducation, ainsi que des ressources humaines. [...]
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