Le concept de développement durable n'est pas un concept récent mais il n'a pas toujours eu cette appellation. Même si dans les années 70, les pays développés se sont penchés sur le problème de l'environnement ; le développement durable ne s'est pas toujours intéressé qu'à cette dimension. En effet, d'autres aspects sont concernés par le développement durable tels que l'économique et le social (responsabilité sociale de l'entreprise).
Dès la 2nde moitié du XIXème siècle, un mouvement allant dans le sens d'une entreprise durable est né : le paternalisme. Il a largement imprégné l'industrie européenne. Il permettait d'assurer des garanties sociales au-delà du salaire tout en conciliant la logique du profit et l'amélioration de la condition matérielle et morale des ouvriers. En pratique, cela passait par la création de logements ouvriers, d'écoles pour leurs enfants... mais également par l'apparition des premières institutions de protection sociale. Le concept de développement durable s'est construit et se construit toujours de manière progressive.
En 1972, le club de Rome publie un rapport intitulé « Halte à la croissance ? ». Il en ressort que la poursuite de la croissance économique entraînera au cours du 21ème siècle une chute brutale des populations à cause de la pollution, de l'appauvrissement des sols cultivables…
Quelques années plus tard en 1980, la notion de « développement durable » apparaît dans un rapport de l'Union internationale pour la conservation de la nature intitulé « Stratégie mondiale de la conservation ». Il sera défini en 1987 par la Commission mondiale sur l'environnement et le développement de la manière suivant : « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. »
C'est lors du sommet de Rio en 1992, que le terme de « développement durable » est consacré ; le concept inonde le grand public. A cette occasion, 173 pays adoptent l'Agenda 21 qui énumère quelques 2500 recommandations concernant les problématiques liées à la santé, au logement, à la désertification…
Si la préservation de l'environnement est l'un des piliers du triptyque du développement durable, l'efficacité économique et la justice sociale en sont les deux autres supports. Ainsi les entreprises sont des acteurs privilégiés du développement des individus, de l'avenir des générations futures… On peut alors se demander si une entreprise peut continuer à investir dans le développement durable sans y associer une réelle vision des ressources humaines. Et quel est le lien qui peut exister entre le développement durable et la gestion des ressources humaines ?
Nous verrons, dans un premier temps, les convergences et les limites du développement durable et de la GRH, ensuite nous verrons les axes d'une GRH au service du développement durable et enfin nous montrerons l'exemple d'une entreprise qui a mis en place une démarche de développement durable en ce qui concerne la GRH.
[...] Les entreprises appliquant les accords qui mettent en valeur la diversité (parité hommes/femmes, encouragement du travail des séniors, intégration des personnes handicapées, de jeunes, des personnes issues de l'immigration, ) peuvent être qualifiées de socialement responsables. - La gestion des carrières et des compétences dans l'entreprise durable est fondée sur l'anticipation, la prévention et l'adaptation. En effet, la stratégie de l'organisation est traduite en plans à moyen terme, les compétences nécessaires dans le métier sont définies au même horizon, un programme d'adaptation est élaboré en fonction de l'importance et de la nature des écarts constatés et des départs prévisibles et enfin chacun est associé à la conduite de l'évolution de ses compétences. [...]
[...] Donc la compagnie qui respecte un code de bonne conduite sociale posera sa candidature, tandis que celle qui ne le respecte pas n'en fera pas la demande et ne sera pas sanctionnée. De plus, la mondialisation attribue une nouvelle dimension à l'aspect social du développement durable. L'internationalisation des relations de travail (entre entreprises nationales, fournisseurs et sous-traitants en cascade des pays émergents) pose problème. En effet, l'entreprise qui se revendique être socialement responsable au niveau national doit également imposer à ses partenaires une qualité sociale ainsi que le respect de la législation en vigueur dans ces pays. [...]
[...] On parle alors de cohésion sociale de l'entreprise. Cela peut se développer par plusieurs moyens comme par exemple le management des hommes et des équipes, la responsabilisation individuelle et collective, l'information et la communication et enfin le partage des valeurs et de la culture de l'entreprise. Management des hommes et des équipes C'est sortir l'emploi de son isolement en définissant la valeur ajoutée attendue de chaque emploi au service de la mission commune, en mettant chaque emploi en lien avec ses fournisseurs et ses clients internes et externes, en préservant la lisibilité de l'organisation (définition claire des niveaux hiérarchiques, poly compétence, adaptation concertée des fonctions/missions).De plus, il faut concilier autant que possible les besoins de l'organisation avec les aspirations et capacités de ses acteurs. [...]
[...] Le concept de développement durable s'est construit et se construit toujours de manière progressive. En 1972, le club de Rome publie un rapport intitulé Halte à la croissance ? Il en ressort que la poursuite de la croissance économique entraînera au cours du XXIe siècle une chute brutale des populations à cause de la pollution, de l'appauvrissement des sols cultivables Quelques années plus tard en 1980, la notion de développement durable apparaît dans un rapport de l'Union internationale pour la conservation de la nature intitulé Stratégie mondiale de la conservation Il sera défini en 1987 par la Commission mondiale sur l'environnement et le développement de la manière suivant : un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. [...]
[...] Elle est au cœur des objectifs du développement durable. Une entreprise qui met en œuvre des mesures de développement durable efficaces est appelée entreprise socialement responsable. Cependant, l'entreprise peut être l'ennemie du développement durable lorsqu'elle gaspille les ressources, qu'elle participe aux déséquilibres naturels, quand elle génère des risques pour la santé humaine, lorsqu'elle contribue à détruire la cohésion sociale ou quand elle aggrave la précarité et les écarts de richesse. Mais elle peut aussi être l'alliée du développement durable quand elle maîtrise ses consommations, ses rejets, lorsqu'elle contrôle les risques qu'elle fait courir en son sein ou autour d'elle, quand elle intègre le long terme dans sa stratégie, lorsqu'elle innove, quand elle tient compte des impacts sociaux, économiques, culturels de son activité et enfin quand elle sait propager les valeurs du développement durable parmi son personnel. [...]
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