Exposé sur le développement durable : Quelle est sa genèse ? Ses principes de fonctionnement ? les relations internationales liées à ce concept ? et quelle est la pertinence de cette notion ?
[...] Après une première phase consacrée aux expérimentations thématiques (approvisionnement en eau, environnement urbain, gestion de l'habitat spontané . à l'approfondissement de la réflexion et la multiplication des échanges autour du concept d'économie populaire urbaine, Enda-Ecopop a développé plusieurs programmes d'envergure sous-régionale en Afrique de l'Ouest, des projets de portées plus locales dans certaines villes, et une activité internationale. Enda-Ecopop cherche ainsi à allier action, réflexion, documentation et échange autour de cinq grands axes stratégiques qui permettent de contribuer à l'établissement de villes durables sur le continent africain : le renforcement des organisations de la société civile ; l'appui à la gouvernance locale ; le développement social des quartiers ; la promotion de l'économie populaire ; l'échange, le plaidoyer et la mise en réseau. [...]
[...] Indépendamment de son horizon (temporel, spatial, thématique) de pertinence, l'internalisation des externalités se heurte à deux problèmes majeurs: -un problème de mesure; -un problème éthique La littérature montre de nombreux exemples de l'impossibilité de trouver une valeur fiable des coûts ou des bénéfices environnementaux ou sociaux. Ces difficultés pratiques sont également liées à des difficultés d'ordre éthique: peut-on froidement décréter la disparition d'une espèce, ou d'un être humain? Ces deux problèmes d'estimation de coûts «hors marché et de limites d'ordre éthique illustrent les difficultés de l'intégration des problématiques de développement durable dans l'économie traditionnelle. L'utilitarisme La somme des utilités des acteurs est sensée maximiser l'utilité globale. Toute la théorie néoclassique repose sur cette théorie de la justice, fondée sur l'égoïsme des agents. [...]
[...] Ces deux approches apparaissent inconciliables de par leur vision différente du développement durable. Ce concept rencontre des difficultés dans son intégration dans la théorie économique dominante, notamment de par la définition des domaines d'intervention de l'économie dite traditionnelle. Une notion en dehors du domaine d'intervention de l'économie néo- classique : l'économie de l'environnement L'économie traditionnelle néo-classique se fonde sur des principes de libre marché régissant les domaines d'intervention de l'économie, ce qui est interne à celle-ci et ce qui lui est externe. [...]
[...] L'aspect économique est la performance financière classique mais aussi la capacité à contribuer au développement économique de la zone d'implantation de l'entreprise et à celui de tous échelons. L'aspect social englobe les conséquences sociales des activités économiques au niveau de tous leurs échelons : employés (conditions de travail, niveau de rémunération fournisseurs, clients, communautés locales et société en général. L'aspect environnemental insiste sur la nécessité d'une compatibilité entre les activités économiques et le maintien des écosystèmes (faune et flore). Il comprend une analyse des impacts des activités économiques et des biens produits en termes de consommation de ressources, production de déchets, émissions polluantes Le développement durable, associé à la notion de bonne gouvernance, n'est pas un état statique d'harmonie mais un processus de transformation dans lequel l'exploitation des ressources, le choix des investissements, l'orientation des changements technologiques et institutionnels sont rendus cohérents avec l'avenir comme avec les besoins du présent. [...]
[...] Finalement, c'est ailleurs que les grandes décisions sont prises : l'OMC a fait émerger en son sein les discussions sur les manipulations génétiques ; la Banque Mondiale, conjointement avec le PNUD et le PNUE, a créé en 1991 le Fonds pour l'Environnement Mondial qui est devenu le passage obligé pour tous les domaines de l'environnement. La difficile ratification du protocole de Kyoto est assez emblématique du manque de volonté de certains Etats de prendre en compte les problèmes environnementaux lorsque leurs intérêts économiques sont en danger. Ainsi en témoigne le blocage de la part des Etats-Unis, et de l'Inde et de la Chine, toutes deux en pleine croissance. Aujourd'hui, l'enthousiasme des débuts, Stockholm puis Rio, a disparu. L'ONU est dissuadée d'organiser de tels rassemblements, surtout médiatiques, et coûteux, pour peu de résultats concrets. [...]
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