"L'homme ne se définit pas par ce qu'il crée, mais par ce qu'il choisit de ne pas détruire " a pu déclarer Edward Osborne Wilson, un biologiste américain. Il considère que le développement durable de la société humaine ne doit pas laisser d'empreinte de son passage. Le concept de développement durable partage les mêmes ambitions.
Il a été défini pour la première fois en 1987 dans le rapport de Brundtland "Notre avenir à tous" comme "le développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs". En fait, le problème est que l'environnement dans le sens de la nature a été exploité à outrance par les Hommes.
Or, ce développement ne peut se faire qu'à court terme, car les ressources sont épuisables et à long terme l'environnement peut « se retourner » contre l'Homme. Ainsi, par quel biais est né le concept ? Comment est-il possible de concilier développement durable et respect de l'environnement ? Par quelles mesures faut-il tenter d'appliquer cet idéal ?
[...] Il apparaît par conséquent que même si l'exploitation de la nature permet le développement immédiat et rapide, ce n'est pas un calcul intéressant sur le long terme car on passe de l'abondance à la rareté. Il faut même penser qu'une telle attitude peut nuire à l'économie du pays : Sir Stern, ancien économiste en chef de la Banque mondiale pour le Trésor britannique évalue le cout de l'inaction face au changement climatique de à du PIB mondial ! Or, l'action potentielle est estimée à du PIB. [...]
[...] I Du développement court-termiste au développement durable L'environnement permet à court terme le développement d'une population. Un économiste, Robert Costanza, a même évalué à milliards de dollars par an la totalité des services rendus à l'humanité par les écosystèmes de la planète. Cependant, n'ayant guère le choix, l'Homme a cherché à exploiter sans retenue les ressources qui lui étaient proposées. Même si les pays scandinaves et la Suisse ont pu démontrer qu'il est possible d'être riche sans trop polluer en se tournant vers le tertiaire, il apparaît que grosso modo il est possible d'établir une corrélation entre le pourcentage de gaz à effet de serre émis par un pays et son Produit Intérieur Brut. [...]
[...] Il s'agit plutôt de considérer ce changement comme une évolution qui doit être bénéfique à l'Homme. Sur le plan du long terme, l'adoption des solutions renouvelables doit permettre à l'Homme de concevoir sa vie dans un environnement où il doit faire des choix plus pertinents et peut être dans certains cas privé d'un certain confort. Par exemple, l'Homme doit abandonner l'idée de pouvoir se déplacer de manière totalement autonome en toutes circonstances par l'automobile. Mais, il doit penser qu'il y gagnera une meilleure santé mais surtout il aura permis l'existence des générations futures. [...]
[...] Le concept de développement durable partage les mêmes ambitions. Il a été défini pour la première fois en 1987 dans le rapport de Brundtland Notre avenir à tous comme le développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs En fait, le problème est que l'environnement dans le sens de la nature a été exploité à outrance par les Hommes. Or, ce développement ne peut se faire qu'à court terme car les ressources sont épuisables et à long terme l'environnement peut se retourner contre l'Homme. [...]
[...] Même si chaque individu est responsable du développement du pays, il est aussi tributaire des politiques menées à une échelle régionale, nationale, voire internationale. Sur le long terme, il s'agit d'édifier de véritables villes écologiques sur le modèle de Fribourg-en-Brïsgau en Allemagne qui subvient aujourd'hui à de ses besoins énergétiques par des solutions qui respectent le développement durable. Mais il est vrai que ce projet demande un certain temps pour être concrétisé. III Les difficultés de la mise en application d'un concept aussi récent Mais, pour en arriver à un processus de conciliation entre le développement économique et l'environnement, il faut accepter d'agir et de faire des concessions. [...]
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