"Nous ne possédons pas la Terre, nous l'empruntons à nos enfants. "Cette phrase est de l'historien grec Thucydide, qui a vécu au Vème siècle avant Jésus-Christ. On croirait entendre le cri de quelque agitateur écologiste ou altermondialiste d'aujourd'hui.
L'interrogation sur la vie future de notre Humanité et de notre Terre est donc bien ancienne. Pourtant, jamais elle ne s'est posée avec autant d'acuité. Naguère, idée née d'une réflexion politique bien intentionnée, le développement durable est bien devenu l'affaire de tous.
C'est ce que nous allons tenter de montrer dans ce travail (...)
[...] L'écosystème possède une capacité limitée, les matières premières sont en quantités limitées, les énergies fossiles ne sont pas inépuisables. Au rythme actuel de croissance, dans trois générations, on aura consommé les stocks de pétroles, de gaz mais aussi de zinc, de fer, de charbon, de magnésium . On comprend donc mieux, par ce qui précède, la situation et les enjeux. Il s'agit, tout simplement, d la survie de notre humanité selon le mode de vie qu'est le nôtre et auquel personne ne souhaite raisonnablement renoncer, si tant est que cela soit possible. [...]
[...] Mais, pour ne prendre qu'un exemple, il faudra bien un jour tenter de diminuer les brûlis, qui au prétexte de favoriser les cultures, consomment beaucoup de bois et diminuent la capacité environnementale d'absorber naturellement le gaz carbonique. Dans l'éducation de nos enfants Le développement durable est une vision d'avenir. Aussi, et c'est le second point, rien ne peut se faire sans l'éducation des enfants. Curieusement peut être, c'est là que réside le meilleur espoir. Les jeunes sont de nos jours très concernés par l'écologie. Il suffit souvent de les questionner, ils comprennent le futur et la situation présente. Ils sont peut-être plus prêts à agir que leurs parents. [...]
[...] Et n'oublions pas les petits producteurs favorisés par les marques de produits équitables. Mais ne désespérons pas , pour les grandes sociétés, l'amélioration de l'image vis-à-vis de l'environnement est un atout marketing. Avec la politique Restent les politiques, et là encore c'est plus facile car il suffit, on le sait, de faire fonctionner nos bulletins de vote, au moins dans les pays démocratiques. Reconnaissons que là aussi la mentalité des dirigeants évoluent, comme en témoigne en France, le Grenelle de l'environnement de 2008. [...]
[...] On pourrait même dire que les populations qui n'y ont pas accès, ont légitimement le désir d'y avoir à leur tour le droit. Il faut donc agir, et au premier chef, il en va de la responsabilité de nos dirigeants. UNE RESPONSABILITÉ DES ÉTATS On a vite cerné que rien ne pourra se faire sans l'engagement des hommes politiques et des grands dirigeants de notre monde. Depuis les années 1980, se sont succédées les chartes internationales les grandes conférences à Rio, Johannesburg, Kyoto, Copenhague, New-York . [...]
[...] Un projet réaliste Le développement durable n'est pas une notion abstraite, il vise trois objectifs précis. Il faut d'abord maintenir l'intégrité de l'environnement, c'est-à-dire intégrer, dans l'ensemble des communautés humaines, la préoccupation du maintien de la vitalité et de la diversité des gènes, des espèces et de l'ensemble des écosystèmes naturels, terrestres et aquatiques. Il faut ensuite améliorer l'équité social, permettre la satisfaction des besoins essentiels des communautés humaines, présentes et futures, et l'amélioration de la qualité de vie, et ce, notamment, par l'accès à tous à l'emploi, à l'éducation, aux soins médicaux, aux services sociaux, au logement, à l'eau potable. [...]
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