Politique climatique, écosystème, GES Gaz à Effet de Serre, croissance verte, Chine, Inde, COP 21, accords de Paris, Tigres asiatiques, main invisible
En 2018, la Chine est devenue le plus gros pollueur du monde, responsable de 28% des émissions de CO2 dans le monde, devant les États-Unis avec 15% et la France avec 0,9%. Parallèlement, l'État chinois a déclaré la « guerre contre la pollution » en 2014 et est devenu le leader mondial de la production d'énergie solaire avec 23% de la production mondiale d'électricité photovoltaïque et éolienne qui représente 25% du parc mondial. La pollution de la Chine est à mettre en lien avec son rythme de croissance économique effréné de 6,6% en 2018. On voit bien que la croissance économique a un coût environnemental élevé et que pour y faire face, les états adoptent des politiques climatiques. Celles-ci sont des politiques qui visent à réduire l'empreinte écologique de la croissance économique en s'appuyant sur trois instruments : la réglementation, la taxation et le marché des quotas. Cependant, dans quelles mesures ces instruments sont-ils efficaces ?
[...] A.Pigou préconise donc la mise en place d'un impôt qui augmenterait le coût marginal de l'entreprise qui serait alors égal au coût marginal social. Ainsi, les pouvoirs publics ont mis en place une taxe sur les productions polluantes qui doit in fine inciter les entreprises à modifier leur production. Le principe de cette taxe pollueur-payeur est par exemple appliquée aux produits pétroliers comme l'explique le document 4. L'Etat français à mis en place une taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) qui s'applique aux produits utilisés comme carburant ou comme moyen de chauffage. [...]
[...] Si ces entreprises ne peuvent plus payer les taxes environnementales, elles devront licencier des individus, leur demande privée baissera et la politique climatique conduira à une crise de demande keynésienne. Par ailleurs, l'intervention des pouvoirs publics n'est pas efficace pour concilier protection de l'environnement et croissance économique d'autant plus que les économies sont ouvertes sur l'économie mondiale. Les normes et les taxes environnementales grèvent la compétitivité-prix des entreprises françaises par rapport à celle des firmes n'ayant pas les mêmes contraintes. [...]
[...] La politique climatique pose donc le problème de l'efficacité économique dans un monde mondialisé. Les politiques climatiques développée par un Etat n'est pas efficace pour concilier les deux objectifs de protection de l'environnement et de dynamisme économique. Les entreprises sont soumises à de nombreuses normes et taxes qui les empêchent d'être compétitives, or, la mondialisation met en concurrence ces firmes avec celles d'autres pays qui n'ont pas les mêmes exigences environnementales, créant une concurrence biaisée. Ainsi, la politique climatique ne peut s'effectuer à une échelle locale mais demande la mise en place de politiques climatiques globales. [...]
[...] Afin de limiter la destruction du capital naturel, les politiques climatiques peuvent efficacement limiter la consommation des ménages en mettant en place des normes. La réglementation permet d'influencer l'attitude des agents économiques en interdisant et en encadrant les comportements nuisibles. Les pouvoirs publics ont différents outils pour mettre en place une politique climatique qui compense les externalités négatives issues de l'activité des entreprises et des ménages, généralement en encadrant et en interdisant certains comportements. Grâce à ces mesures, les pouvoirs publics parviennent efficacement à protéger l'environnement mais cela à des effets négatifs sur la croissance économique. [...]
[...] Les pouvoirs publics ont alors décidé d'utiliser des politiques climatiques pour limiter les externalités négatives des entreprises et la consommation des ménages. Le réchauffement climatique liée à l'activité humaine a véritablement commencé lors de la révolution industrielle à la fin du 19[ème] siècle. A partir de cette période, les taux de concentration du CO2 dans l'atmosphère ont considérablement augmenté : ils sont passés de 180 ppm en 1850 à plus de 350 ppm aujourd'hui selon les données du World Data Center for Paleoclimatology. [...]
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