Entreprise à grande échelle lors de la Révolution industrielle en Europe, lors des XIIIème et XIXème siècles, la croissance, processus fondamental des économies contemporaines, a souvent créé un développement des économies.
Ceci a permis, en outre, d'augmenter la production des entreprises et ainsi créer le plein emploi.
La croissance est l'augmentation soutenue pendant une période longue d'un indicateur de production en volume (selon François Perroux), c'est à dire un processus d'accroissement sur une longue période de la quantité des ressources produites dont peuvent disposer les membres d'une société.
Quant au développement durable, c'est selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l'environnement et le développement (Commission présidée par Madame la ministre norvégienne de l'environnement Gro Harlem Brundtland) dans le Rapport Brundtland, un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures aux leurs. Il doit être à la fois variable, vivable et équitable.
Ainsi, selon quelles conditions est-il possible de concilier le besoin de croissance actuel avec les enjeux considérés comme des plus impératifs du développement durable ?
Or, si la croissance sous sa forme actuelle ne conduit pas à un développement durable (I), elle doit être corrigée par des tentatives visant à orienter la croissance vers un développement durable (II).
[...] Pour combattre cela, des mesures urgentes doivent être prises en faveur de certains PED compte tenu de leur croissance démographique. Il est donc impératif qu'ils puissent se développer pour pouvoir assurer la survie de leur population au risque, sinon, de connaître des drames sanitaires, une forte émigration et l'abandon de régions. De façon simplifiée, on assiste au pillage des ressources de la planète au profit d'une minorité de ses habitants. En outre, il apparaît que la croissance actuelle ne provoque pas les conditions d'un développement durable. [...]
[...] L'abandon de mesures protectionnistes permettra à des producteurs de PED d'accéder au marché mondial et de trouver des débouchés. Une forte croissance suppose une importante utilisation des ressources, mais cela n'empêche pas de réfléchir à une meilleure utilisation celle-ci. C'est-à-dire maintenir un taux de croissance égal en consommant moins de ressources. Cela est possible en développant des énergies nouvelles comme l'énergie éolienne, l'énergie solaire, la géothermie, d'autant que ces énergies peuvent être produites dans les pays qui sont dépourvus de ressources fossiles (progrès technologique en recherche et développement). Elles permettent ainsi une sauvegarde de l'environnement. [...]
[...] Il n'est pas réaliste de stopper la croissance tel que prônait le club de Rome en faveur de la croissance zéro. En effet, selon Nicholas Georges-Roegen, il ne suffit pas de renoncer à la croissance car la croissance zéro ne ferait que retarder les catastrophes, mais seul la décroissance permettrait de retrouver un mode de vie soutenable (position des objecteurs de croissance qui prônent la croissance zéro ou la décroissance). Cela aurait comme conséquence un doublement de la consommation du tiers monde et sa décroissance annuelle de dans les pays industrialisés pendant 48ans Les conséquences économiques, sociales, politique pourraient être pire que le mal que l'on souhaite combattre. [...]
[...] Or, si la croissance sous sa forme actuelle ne conduit pas à un développement durable elle doit être corrigée par des tentatives visant à orienter la croissance vers un développement durable (II). I. La forme actuelle de la croissance ne conduit pas à un développement durable La croissance économique ne concerne en effet qu'un certain nombre de pays (notamment les plus riches et industriels) et repose sur une forte consommation des matières premières et des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel, minerais métalliques). [...]
[...] La prise de conscience qui se dessine au niveau planétaire a pour but de sauvegarder les plus grands équilibres écologiques, tout en permettant un développement des pays les plus défavorisés. Cela entraîne comme modifications des économies des plus gros consommateurs et de favoriser le développement des autres par une mise en valeur de leurs propres ressources. Il y a donc une volonté pour que les découvertes aillent dans le sens d'une meilleure préservation de l'environnement. Par exemple, la lutte contre l'émission de CO2 par l'utilisation de moteurs fonctionnant au bioéthanol. [...]
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