Encore méconnue il y a 50 ans, la question environnementale est aujourd'hui au centre des préoccupations ; la conférence de Copenhague qui doit réunir en décembre 170 pays afin de mettre en place de nouvelles mesures pour préserver l'environnement reflète bien la nécessité de changer nos habitudes. La croissance économique, qui se traduit par une augmentation sur le long terme de la production de biens et services d'une société, s'est fortement dynamisée, d'abord en Europe après la Révolution Industrielle, au milieu du dix-huitième siècle. Outre ses avantages, elle présente un inconvénient majeur : la dégradation progressive de notre environnement, autrement dit des éléments à la fois naturels et artificiels qui nous entourent.
Quelles sont les conséquences de la croissance économique sur l'environnement ? Comment concilier croissance économique et préservation de l'environnement ?
[...] Les pays émergents n'instaurent pas de contrôles sanitaires, ne s'occupent pas vraiment de la question de l'environnement, car ils sont déjà en difficulté par rapport aux pays développés et privilégient leur croissance. Néanmoins ils polluent aussi, comme la Chine par exemple, premier pays émetteur de gaz à effet de serre. Les pays développés consomment énormément d'énergie et de matières premières, et l'essor de nouveaux pays émergents menace le monde de pénurie d'ici quelques années, car le capital naturel demeure un "stock non inépuisable". Les effets externes de la croissance représentent un danger pour les populations actuelles et futures, d'où la nécessité de produire en respectant l'environnement. [...]
[...] Il semblerait que la croissance économique ait des conséquences néfastes sur l'environnement, à commencer par l'épuisement des ressources naturelles. Ce phénomène s'est accéléré ces cinquante dernières années et gagne actuellement certains pays émergents, comme l'Inde, et la Chine. Or, produire nécessite une quantité de matières premières abondante et variée. Si la production dans ces pays augmente en même temps que le niveau de vie et la demande de biens et services, la demande de matières premières risque de croître de manière spectaculaire, puisque ces deux pays contiennent à eux deux plus d'un tiers de la population mondiale. [...]
[...] La prise en compte des facteurs environnementaux s'avère nécessaire. De nouvelles mesures efficientes ont été prises pour concilier au mieux croissance et environnement. Ainsi apparut le développement durable, politique de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins. Les écotaxes, qui consistent à faire payer une taxe aux individus dont les véhicules ou autres polluent trop, tendent à rendre la population plus attentive à sa consommation d'énergie. Les pouvoirs publics ont également créé des quotas, appelés aussi "droits à polluer", pour inciter les entreprises à surveiller leurs consommations et pourquoi pas les diminuer. [...]
[...] Croissance économique ou préservation de l'environnement, faut-il choisir ? Encore méconnue il y a 50 ans, la question environnementale est aujourd'hui au centre des préoccupations ; la conférence de Copenhague qui doit réunir en décembre 170 pays afin de mettre en place de nouvelles mesures pour préserver l'environnement reflète bien la nécessité de changer nos habitudes. La croissance économique, qui se traduit par une augmentation sur le long terme de la production de biens et services d'une société, s'est fortement dynamisée, d'abord en Europe après la Révolution Industrielle, au milieu du dix-huitième siècle. [...]
[...] Les conjonctures économiques et politiques, qui divergent d'un pays à l'autre, restent également facteurs de dégradation. Si Les pays industrialisés s'occupent désormais de la question environnementale, il y a parfois un véritable gâchis (gaspillage de l'eau potable domestique et de l'électricité, agriculture intensive, packaging et emballages de plus en plus importants dans l'agroalimentaire, consommation de biens importés occasionnant des pollutions importantes (fruits hors saison, textile importé de plus en plus d'Asie) Il faudrait également changer les moyens de production (remplacer les machines gourmandes en énergies et polluantes prend du temps et coûte de l'argent) mais aussi les modes de vie et de consommation Les pays pauvres, qui désirent se développer, possèdent un capital naturel supérieur à celui des pays riches, et n'hésitent pas à s'en servir, avec des conséquences parfois désastreuses pour l'environnement. [...]
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