Le sommet de Rio n'a pas permis de prendre les décisions indispensables à la protection de l'environnement. Les conférences de Kyoto en 1997 et de Buenos Aires en 1998 aboutissent pour la première fois à des résolutions. Cependant, par leur refus annoncé en 2001 de ratifier le protocole de Kyoto, les USA hypothèquent le succès de normes environnementales (...)
[...] L'explosion démographique des pays du Sud et le modèle économique productiviste qu'ils suivent présentent toujours un risque pour l'environnement. Un transfert de ressources du Nord au Sud serait nécessaire pour financer la protection de l'environnement dans les pays du Sud, mais il n'est toujours pas à l'ordre du jour. CONCLUSION Après avoir mis en évidence les aspects pervers de la thèse productiviste, puis définit la thèse écologiste et enfin après avoir montré que le développement durable pouvait être compatible avec un nouveau mode de croissance, nous pouvons conclure en disant que, bien que la communauté internationale soit capable de procéder à une analyse écologique du fonctionnement de l'économie mondiale, il lui reste un long chemin à parcourir avant de prendre les mesures qui s'imposent. [...]
[...] Dans les pays aujourd'hui développés, la croissance économique a mis fin à la misère qui sévissait autrefois. Cependant, l'équilibre écologique mondial est fortement menacé, et c'est la raison pour laquelle de nombreuses contestations ont vu le jour afin de voir apparaître la thèse écologiste, comme nous allons le voir à présent. II. LA THESE ECOLOGISTE MET EN CAUSE LA CROISSANCE Sous la pression largement médiatisée du lobby écologiste et du mouvement de contestation internationale de la mondialisation libérale, l'opinion publique montre un intérêt nouveau pour l'écologie et met en cause le système économique jugé responsable des dégâts causés à l'environnement qui mettent en péril les générations futures. [...]
[...] Un nouveau mot magique est né, qui a la faculté d'anéantir toute forme de pensée: le «développement durable». On oppose généralement le développement durable à la croissance économique, comme si la croissance économique était le principal danger alors qu'elle est en fait le seul moyen du développement. Personne n'a jamais dit que la croissance garantissait le bonheur, cela est affaire de chacun; mais la croissance permet de répondre aux besoins matériels. La première conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement (CNUED) s' est ouverte à Rio de Janeiro en juin 1992. [...]
[...] Les Etats demeurent en grande partie souverains. Dans le meilleur des cas, ils élaborent une législation destinée à contraindre les entreprises à internaliser les dégâts qu'elles causent à l'environnement en vertu du principe du pollueur-payeur : dans ce cas la pollution tend à ne plus être un coût externe, cad un effet externe négatif que les entreprises font impunément subir à la collectivité. Dans la plupart des cas, les problèmes d'environnement ne sont pas pris en compte, ou tout au plus le budget de l'Etat prendre en charge une partie des externalités en matière d'environnement. [...]
[...] La croissance de la consommation énergétique est alors à nouveau supérieure à la croissance de la production. Ce constat peut être inquiétant, puisque des ressources énergétiques sont épuisables et que la consommation d'énergie pollue. Un développement fondé sur une logique productiviste ne semble donc plus pouvoir se poursuivre, et nous allons à présent voir ce qu'il en est au sujet des pays du Sud. B. L'adoption du modèle de développement du Nord par les pays du Sud augmente la dégradation de l'environnement Le sous-développement des pays du Sud les oblige à laisser de côté les préoccupations écologiques. [...]
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