OMM organisation météorologique mondiale, COP25, être humain, égocentrisme, Sommet de Rio, Greta Thunberg, conférence des Nations unies sur les changements climatiques, environnement, Intérêts économiques, COP conférence des parties, développement durable, climat
La Conférence des Parties (COP), c'est le rassemblement durant lequel se réunissent les pays signataires de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, convention issue du Sommet de Rio tenu en 1992 à Rio de Janeiro au Brésil. C'est durant ce Sommet que la relation environnement-développement a été entérinée une fois pour toutes, ce qui a conduit à l'adoption de la notion de "développement durable".
[...] À ce propos, la science à ses institutions de recherche, ses infrastructures, ses lois, ses budgets énormes, son personnel, etc. Elle est même érigée en idéologie infaillible qui produit des connaissances absolues, une position qui baigne dans le positivisme et le scientisme. Paradoxalement et comme par hasard, les puissances, grandes émettrices des gaz à effet de serre, qui prônent le scientisme à outrance, ne reconnaissent plus la science quand il s'agit du climat et du réchauffement de la Terre. Elles font fi des rapports produits par l'Organisation Météorologique Mondiale et par le GIEC[3]. [...]
[...] Un paradoxe : les champions de la production scientifique ne reconnaissent plus la science quand il s'agit du climat Il se trouve que les puissances, grandes émettrices des gaz à effet de serre, sont les leaders de la production scientifique mondiale (recherche, innovation, brevets, publications, valorisation, technologie, et.). Là aussi, ils dominent la scène internationale grâce aux parts énormes de leur PIB qu'ils consacrent à la recherche scientifique. Pour eux, la science occupe une place de choix dans leur politique de développement. [...]
[...] Il a été créé en 1988 par l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Greta Thunberg est une jeune (16 ans) suédoise qui milite et lutte contre le réchauffement climatique. Elle est à l'origine des manifestations organisées à travers le monde pour protester contre l'inertie des décideurs à ne pas prendre au sérieux le problème du climat. [...]
[...] Une plateforme qui serait en quelque sorte une charte que les parties doivent respecter. Une charte qui transcende les intérêts politiques et économiques qui, depuis la première COP, sont eux qui orientent les négociations. Intérêts politiques parce que les grandes puissances veulent à tout prix garder leur hégémonisme sur les autres nations. Intérêts économiques parce que ces mêmes puissances ont développé une économie qui écoule ses produits non seulement à l'intérieur de leurs propres territoires, mais, surtout et avant tout, dans les territoires des autres nations. [...]
[...] Voilà pourquoi la plupart des COP n'ont jamais dépassé le niveau de déclaration d'intention, de bonnes intentions. Il est quand même incroyable et impensable qu'on ne trouve pas de solution à un problème qui concerne l'avenir ou plutôt la survie de l'humanité tout entière, un problème autour duquel se réunissent chaque année presque 200 pays De toute évidence, c'est l'égocentrisme basé sur les intérêts économiques, qui a plané et plane sur les négociations. III. L'économisme l'a emporté et l'emporte sur l'humanisme Mais, finalement, qu'est ce qui est important, l'humanisme ou l'économisme ? [...]
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