Depuis une dizaine d'années, la crainte que l'augmentation atmosphérique des gaz à effet de serre ne provoque un dérèglement important du climat a quitté les laboratoires de recherche pour devenir un véritable enjeu de société.
Tout d'abord il convient de dire qu'il existe deux types d'effets de serre : le premier qui est naturel, et le second qui est d'origine anthropique.
Tous les échanges d'énergie entre notre planète et l'espace passent par le filtre de l'atmosphère. Cette dernière constitue une enveloppe très mince et joue un rôle essentiel dans la distribution et la transformation de l'énergie reçue du Soleil. En particulier, l'atmosphère agit très différemment sur le rayonnement solaire et le rayonnement terrestre : alors qu'elle laisse entrer une grande partie du premier, elle empêche de laisser s'échapper une grande part du second. Cette différence est à l'origine de l'effet de serre naturel, ainsi appelé, par analogie avec ce qui se passe dans une serre de jardinier. Cet effet est très fortement bénéfique pour la planète : en son absence, la température moyenne de la surface serait de –18°C, et non de 15°C. Ce réchauffement, si important pour les organismes vivants, est dû à quelques gaz de l'atmosphère : la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone, l'ozone et le méthane notamment.
Les variations de l'effet de serre ont joué un rôle extrêmement important dans l'histoire de la Terre, notamment sur la vie, c'est-à-dire l'extinction et l'apparition de nouvelles espèces.
La plupart des gaz à effet de serre (GES) sont d'origine naturelle. Mais certains d'entre eux sont uniquement d'origine anthropique, ou bien voient leur concentration, dans l'atmosphère, augmenter en raison de l'activité humaine. C'est le cas, en particulier, de l'ozone, du dioxyde de carbone, du méthane et des CFCs. La concentration en dioxyde carbone a augmenté de 30% depuis l'ère préindustrielle.
[...] Ce dernier constitue le point de départ de la chaîne trophique. La modification des courants peut donc menacer l'activité biologique dans l'océan. C'est ce qui se produit régulièrement au large du Pérou dans le cadre du phénomène El Niño : l'arrêt temporaire des remontées d'eaux froides diminue dramatiquement la faune et la flore. A très long terme, le changement climatique pourrait modifier de manière irréversible la circulation océanique profonde et les courants convectifs qu lui sont liés. Une humanité de quelques milliards d'individus En ce qui concerne les évènements climatiques violents, le danger principal vient du changement, donc de la rupture des habitudes. [...]
[...] Références 1. http://www.sur-la-toile.com/mod_News_article_135___.html 2. http://sages.free.fr/impact.htm 3. http://www.meteolafleche.com/serre.html 4. http://www.fnh.org/francais/faq/effet_serre/flore_faune.htm 5. http://www.environnement.ccip.fr/air/ges/1_3.htm 6. http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/sysfacte/systfactMot/effetserre.htm 7. http://www.effet-de-serre.gouv.fr/ 8. http://www.amisdelaterre.org/publications/publications_4.html 9. http://www.meteo.fr/meteonet/decouvr/dossier/effetser/eff.htm 10. [...]
[...] Les zones côtières, souvent très riches en biodiversité, seront inondées. Effet de serre et couche d'ozone L'activité industrielle a partiellement dégradé l'ozone stratosphérique notamment avec les CFCs. Cette diminution de l'ozone exposerait alors, la population, à l'augmentation du rayonnement ultraviolet, et donc comme nous le savons à une augmentation des cancers de la peau. Les effets seraient autant délétères sur les végétaux et les animaux. L'eau, les plantes et les animaux L'augmentation du taux de dioxyde carbone dans l'atmosphère aura des conséquences positives pour les végétaux. [...]
[...] Effets observés à ce jour Actuellement, il y a de nombreuses conséquences de l'effet de serre déjà observées. Pour éviter de faire une liste trop exhaustive, nous citerons seulement, quelques exemples. Les glaciers non polaires ont régressés au cours du XXème siècle. Depuis les observations par satellite au cours des années de la couverture neigeuse a fondu. Les phénomènes El Niño (cf. synthèse ont été plus fréquents, plus longs et plus intenses au cours des 20 dernières années par rapport aux 100 dernières années. [...]
[...] En tout état de cause, le réchauffement du climat a déjà et aura encore des implications, en particulier pour les pays en développement, plus fragiles et qui disposent de capacités d'adaptation moindres, et les zones côtières, directement menacées par l'élévation du niveau de la mer Conclusion Nous avons vu, qu'il existe de nombreuses hypothèses sur les conséquences de l'effet de serre, de la moins à la plus catastrophique. Il faut cependant garder un esprit critique, tout en gardant à l'esprit qu'il y a bel et bien un réchauffement climatique. Pour limiter les catastrophes, il faudra donc faire plus attention à notre environnement, notamment en diminuant nos émissions de gaz à effet de serre. [...]
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