Le thème fait débat, aujourd'hui le développement durable prend une place particulière dans la mesure où ses défenseurs comme ses détracteurs se caractérisent par des prises de position radicales. D'un côté un photographe célèbre qui nous fait apparaître la terre sous toutes ses facettes pour nous alerter contre les menaces qui pèsent sur elle. De l'autre, un ancien candidat à la présidence des EU qui sillonnent le monde avec un film porteur du même message. Voilà 2 exemples qui donnent une image marketing, une image spectacle du développement durable allant dans le sens de ceux qui qualifient ce concept d'effet de mode. De l'autre, un prix Nobel accordé à un professeur d'économie qui cherche à démontrer que la banque des pauvres peut être un outil de développement. Un 3e exemple qui donne plutôt une caution de sérieux à ce concept de développement durable. La grande question que soulève ce thème est de choisir entre un nouveau jouet éphémère des BoBo ou au contraire une vraie solution pour essayer de régler ce que les prêts, accordés par le FMI, n'ont pu réussir (...)
[...] Le développement durable : utopie ou dernier recours pour la planète Incontestablement le développement durable est devenu un concept à la mode. Il est désormais de bon ton d'exprimer sa volonté, de traiter équitablement les individus dans un respect des richesses naturelles de notre planète, ceci dans la volonté de protéger les générations futures. Si le sujet est à la mode c'est aussi et surtout parce que les grandes entreprises y compris les entreprises multinationales avec des moyens financiers importants en ont fait un axe majeur de communication. [...]
[...] Actuellement le commerce équitable est en train de connaître la rançon du succès. Aujourd'hui il y a une multiplication de labels et de logos : le conso se retrouve dans une situation ambiguë. Il y a quelques années il était enthousiaste et maintenant il est devenu prudent. On en est arrivé là en 88, dès le moment où le commerce équitable a franchi les portes des grandes surfaces. La première apparition a été à la fin des années 40 aux EU. [...]
[...] Carrefour veut créer son propre label commerce équitable et donc ne veut pas verser de droits à Max Havelaar. Conclusion : Il parait évident que le contrôle du cahier des charges s'il est aujourd'hui honnête et rigoureux dans les ONG risque d'être concurrencé par un label publique qui ne garantirait que quelques éléments mesurables comme le prix ms qui en aucun cas ne permettrait de pérenniser l'action politique menée par ces mêmes ONG. [...]
[...] Par contre le système FLO ne remet en aucun cas en cause le fonctionnement de la chaîne, purement commerciale, des intermédiaires classiques de la grande distribution. La grande surface en écoulant quelques tonnes de produits équitables, perdus dans son CA total, va s'acheter à bon compte une vertu mise en avant avec forte publicité. Dans le système d'intégration à la grande distribution d'autres éléments font débat. Par ex, le fait que Nestlé qui vend en particulier en Grande Bretagne du café Max Havelaar est régulièrement attaqué par les ONG pour ses pratiques vis-à-vis de ses fournisseurs dans les pays du sud. [...]
[...] L'argument de l'efficacité est le prix, c'est plus de 2 fois du cours mondial du café. L'argument politique consiste à dire que les associations Max Havelaar renforce les organisations de producteur, leur donne une meilleure info sur leurs droits donc leur permette de faire pression sur les décideurs dans leur pays et donc sur les règles du commerce international. Aujourd'hui, les risques du système se situent dans le succès du label contrôlé par FLO. Ce succès a provoqué l'arrivée de nouveaux acteurs donc le cahier des charges est moins exigeant. [...]
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