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Les États-Unis sont souvent présentés comme un acteur irresponsable et égoïste au sujet de l'environnement, leur puissance étant basée en partie sur l'exploitation massive des ressources au profit d'un modèle énergivore. Cependant, des réglementations et des politiques ont été mises en place en faveur de l'environnement et le premier parc naturel au monde a été créé aux États-Unis, le Yellowstone. Il y a donc un véritable paradoxe entre protection et exploitation de l'environnement. L'environnement est donc source de débat dans la politique américaine, et varie selon la perception de la présidence au niveau fédéral, ce qui peut nous faire penser à Donald Trump, grand climatosceptique, et à Joe Biden, qui lui, a mis la question environnementale au sein de sa campagne électorale. Nous pouvons donc nous demander comment la question environnementale évolue-elle aux États-Unis depuis le 19e siècle ?
[...] Cependant, des lois peuvent être mises en place pour réguler et des acteurs divers peuvent intervenir et s'investissent en faveur de l'environnement comme des lanceurs d'alertes et même des États. Mais pour les États-Unis, et surtout ces dernières années sous le mandat de Donald Trump, l'écologie n'est pas compatible avec son économie, qu'il choisit de privilégier. Ce débat politique pose donc la problématique d'agir ou de ne pas agir, et avec l'élection de Joe Biden cette année, nous pouvons espérer un retour à une réelle réglementation en faveur de l'environnement et, pourquoi pas, un retour au sein des accords de Paris. [...]
[...] Nous pouvons prendre l'exemple de la ville de Pittsburgh, qui consomme 3 millions de tonnes de charbon par an et qui devient alors le modèle du développement capitaliste. De plus, le développement industriel s'accompagne d'un développement agricole puisqu'il y a la mise en valeur des grandes plaines et l'agriculture intensive, les États-Unis deviennent alors le « grenier à blé » de la planète. Cette mise en valeur des territoires évoquée précédemment se traduit par des raisons politiques, mais aussi par des massacres de population comme les Amérindiens, d'animaux comme les bisons, par l'érosion et la pollution des sols, des cours d'eau, de l'air, mais aussi cela se traduit par la déforestation, la destruction des paysages avec la mise en place des transports et l'étalement urbain. [...]
[...] Il y a aussi des installations de grandes organisations environnementales comme à Washington par exemple. Barack Obama, lui, a permis d'investir 7 milliards de dollars dans la Greentech pour les énergies solaires éoliennes. Pour finir, l'écologie profonde se renforce, ce qui signifie un mouvement pour l'instauration de changements radicaux et en basculement vers un du nouveau dans le rapport des sociétés à leur environnement. Cependant, il y a aussi une intervention de différents acteurs pour l'environnement à l'échelle des États. [...]
[...] La pollution devient alors un sujet politique. Aussi, à la fin des années 60, le mouvement hippie qui est en quelque sorte un retour à la nature rejette la société de consommation en faveur de l'environnement. Puis, dans les années 70, l'ONG Greenpeace est créée, mais il y a aussi la naissance du premier « Jour de la Terre, plus précisément le 22 avril 1970, où 20 millions d'Américains interpellent leurs dirigeants sur la question environnementale. Ensuite, il y a une véritable intervention et une mobilisation de différents acteurs en faveur de la protection de l'environnement au niveau de l'État fédéral, avec par exemple le rôle important de Roosevelt dans la protection de l'environnement, nous pouvons citer le fait qu'il ait confié la gestion de l'eau à une agence. [...]
[...] Comment la question environnementale évolue-elle aux États-Unis depuis le 19e siècle ? « Nous n'avons qu'une planète. Il n'y a pas de plan B ». Ce sont les paroles de Barack Obama, l'ancien président des États-Unis lorsqu'il présentait son nouveau plan pour une énergie verte en 2015. Cependant, les États-Unis ne sont pas les premiers à être félicités pour leur rapport avec l'environnement ces derniers siècles, bien au contraire. En effet, les États-Unis sont souvent présentés comme un acteur irresponsable et égoïste au sujet de l'environnement, leur puissance étant basée en partie sur l'exploitation massive des ressources au profit d'un modèle énergivore. [...]
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