La biodiversité est mise en danger par les pressions que la société exerce sur la nature, conséquence de la surexploitation des ressources forestières, de politiques d'aménagement peu soucieuses de sa conservation ou encore de la pollution. Les forêts primaires représentent 80 % de la biodiversité des terres émergées. Ces forêts sont des lieux d'habitat pour des milliers d'espèces qui ne pourraient pas survivre ailleurs, des espèces qui sont donc uniques au monde.
On évalue à environ 150 000 km² la surface défrichée annuellement dans le monde. Ainsi, l'habitation de toutes ces espèces se voit détruite, et les espèces ne sachant pas s'adapter tendent à s'éteindre. En plus de la perte éthique que représente la disparition de ces espèces, les propriétés médicinales de ces plantes ou leurs autres secrets disparaissent avec elles.
[...] On estime que baleines bleues ont été tuées entre 1920 et 1970 En Australie, il y a 50.000 à 60.000 ans, l'arrivée des premiers hommes a entraîné la disparition d'une partie de la grande faune : 20 espèces de kangourous géants, un lion marsupial, paresseux, tapirs, et les diprotodons (rongeurs marsupiaux herbivores de la taille d'une vache). Les activités humaines, que ce soit en affectant les habitats, l'environnement au sens large ou les espèces elles-mêmes, ont donc considérablement accéléré un processus naturel : l'extinction. Ainsi, le rythme actuel d'extinction des espèces est au minimum 260 fois plus rapide que le rythme évalué depuis l'apparition de la vie sur Terre. L'Homme a donc cherché des solutions pour éviter que le déclin de la diversité biologique ne se poursuive. . [...]
[...] - Destruction de l'habitat : la déforestation Les forêts primaires représentent de la biodiversité des terres émergées. Ces forêts sont des lieux d'habitat pour des milliers d'espèces qui ne pourraient pas survivre ailleurs, des espèces qui sont donc uniques au monde. On évalue à environ la surface défrichée annuellement dans le monde. Ainsi, l'habitation de toutes ces espèces se voit détruite, et les espèces ne sachant pas s'adapter tendent à s'éteindre. En plus de la perte éthique que représente la disparition dès ces espèces, les propriétés médicinales de ces plantes ou leurs autres secrets disparaissent avec elles. [...]
[...] Plus de des pêcheries et des stocks de poissons marins font l'objet d'une surpêche ou d'une pêche à la limite de leurs capacités de renouvellement. De nombreuses espèces de poissons, et en particulier les grands prédateurs (thons, requins, espadons, poissons-scies, etc.) font l'objet d'une pêche particulièrement intensive, qui a entraîné leur fragilisation, voire leur disparition totale. Les prises dites accessoires (tortues, dauphins, poissons . ) constituent du volume total de la pêche et sont rejetées mortes par- dessus bord (on estime ces prises à environ 30 millions de tonnes de poissons). [...]
[...] Par exemple, l'introduction du cerf à queue noire sur les îles canadiennes, où il n'a pas de prédateurs naturels, a causé la disparition de toute la végétation d'une hauteur inférieure à 1,50 m ; l'impact du cerf a ainsi modifié tout le fonctionnement de l'écosystème : diminution de la diversité d'oiseaux et d'insectes, reproduction impossible des thuyas géants Destruction directe des espèces - Surexploitation des espèces La surexploitation des espèces vivantes et des ressources naturelles, à travers la chasse, la pêche, la cueillette le commerce, l'agriculture ou l'extraction du bois, a entraîné la disparition de nombreuses espèces animales et végétales au cours des derniers siècles. Cette cause historique, documentée pour de nombreuses espèces éteintes, reste encore la 3ème cause de la dégradation de la biodiversité . *Le trafic Le commerce international légal d'espèces de faune et de flore représente 15 milliards par an (et plus de 350 millions de spécimens). Le trafic illégal d'animaux et de plantes sauvages, 3ème de par son importance après la drogue et les armes, est une des premières causes de disparition des espèces. [...]
[...] L'augmentation globale de la température entraîne une diminution de l'étendue de la glace de mer, qui elle-même a pour conséquence de raréfier la ressource alimentaire principale des animaux, les plus touchés pour le moment étant ceux vivant dans les régions de grand froid. Les scientifiques estiment que le réchauffement pourrait atteindre de 2 à 6 d'augmentation de la température moyenne dans un avenir proche. Cela paraît peu, mais c'est en réalité énorme. En 100 ans, les températures augmenteront plus vite qu'au cours des dernières années, à cause des émissions de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane, etc.) dus aux activités humaines (transport aérien et terrestre, chauffage, émissions industrielles, etc.). [...]
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