L'essentiel de l'énergie reçue par la Terre provient du Soleil sous forme de lumière visible (longueur d'onde comprise entre 0,4 et 0,7 pm). Une partie de ce rayonnement (30 % en moyenne) est réfléchie par les nuages ou par la surface terrestre ; cette fraction réfléchie, l'albédo, peut osciller entre 5 % sur une mer calme et 85 % sur de la neige fraîche. Une autre partie (20 %) est absorbée par l'atmosphère, mais l'essentiel du rayonnement solaire (c'est-à-dire 50 %) l'est par la surface terrestre (océans et continents). Il est alors transformé en rayonnement infrarouge, c'est-à-dire en chaleur, puis il est renvoyé vers l'espace, où il échauffe l'atmosphère.
Certains gaz contenus dans l'atmosphère absorbent ce rayonnement thermique et réémettent de la chaleur vers la surface terrestre : c'est l'effet de serre. Tout ce processus est comparable, très schématiquement, au principe d'une serre dont la couverture transparente laisse passer la lumière solaire, mais piège la chaleur en la renvoyant vers les cultures.
L'effet de serre est donc un phénomène naturel. Il induit ainsi une température globale moyenne de + 13°C à la surface de la Terre, permettant à l'eau de se maintenir à l'état liquide et donc à la vie de se développer. Sans l'effet de serre, la température serait de — 18 °c. En revanche, l'augmentation de l'effet de serre, observée aujourd'hui et attribuée aux conséquences de certaines activités humaines, n'est absolument pas naturelle.
[...] Les résultats ont ainsi montré que, depuis le début de l'ère industrielle (début du XXe la teneur en augmente de par an. La moitié du contenu dans l'atmosphère serait d'origine anthropique (combustion de pétrole, de gaz et de charbon, incendies de forêts), soit 7 milliards de tonnes de carbone par an, soit encore 4 kg par habitant et par jour. En excluant la vapeur d'eau, le est responsable à lui seul pour ces dernières décennies de de l'effet de serre. [...]
[...] De plus, les cyclones, qui se forment au-dessus des eaux chaudes, seraient plus fréquents. Sur les continents, une augmentation du dans l'atmosphère devrait permettre une meilleure croissance des plantes, si toutefois l'augmentation des précipitations due à une plus grande quantité de vapeur d'eau atmosphérique compense la plus forte évaporation. Ce scénario favorable pourrait se produire au Canada, en Europe du Nord, en Russie (Sibérie), mais aussi dans certaines régions tropicales ; en revanche, on peut s'attendre à une aridification du sud de l'Europe et du pourtour méditerranéen. [...]
[...] Ce dernier pose, de sur- croît, un problème plus immédiat que le réchauffe- ment climatique, celui de la pollution et de la santé publique, lorsque la combinaison d'un fort ensoleillement et du trafic automobile favorise sa formation Le cycle du carbone perturbé Le gaz carbonique joue un rôle important dans l'effet de serre : l'augmentation de sa teneur dans l'atmosphère se traduit par une croissance de la température à la surface de la Terre. Pour tenter de comprendre cette tendance, qui est bien réelle, il convient de mesurer les échanges de cet élément qui s'effectuent entre l'atmosphère, les océans, les continents et la biosphère (ensemble des êtres vivants) c'est le cycle du carbone. [...]
[...] Une autre partie (20 est absorbée par l'atmosphère, mais l'essentiel du rayonnement solaire (c'est-à-dire 50 l'est par la surface terrestre (océans et continents). Il est alors transformé en rayonnement infrarouge, c'est-à-dire en chaleur, puis il est renvoyé vers l'espace, où il échauffe l'atmosphère. Certains gaz contenus dans l'atmosphère absorbent ce rayonnement thermique et réémettent de la chaleur vers la surface terrestre : c'est l'effet de serre. Tout ce processus est comparable, très schématiquement, au principe d'une serre dont la couverture transparente laisse passer la lumière solaire, mais piège la chaleur en la renvoyant vers les cultures. [...]
[...] Ce réchauffement est confirmé par le recul des glaciers sur toute la surface du globe, l'accroisse- ment de la dérive des icebergs et de la fragmentation des banquises. Si on a pu envisager à une époque que ce réchauffement suivait un cycle naturel débuté à la fin du Petit Age glaciaire (période froide du e au XVIIIe siècle), la quasi-totalité des scientifiques pense à présent qu'il est dû à un renforcement de l'effet de serre consécutif à certaines activités humaines. [...]
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