PDEM pays développés à économie de marché, évolution des énergies dans le monde, ressources énergétiques, Moyen-Orient, Maghreb, gazoducs russes, Yamal, Droujiba, Soyouz, Trans Adriatic, pétrole, ONU organisation des nations Unies, Royaume-Uni, France, centrale nucléaire
En 1973, le premier choc pétrolier initié par les pays de l'OPEP a eu une réelle résonnance à l'échelle mondiale avec de fortes conséquences sur les pays développés à économie de marché (PDEM). À la suite de la hausse du prix du baril de pétrole, les pays occidentaux ont été contraints de revoir leur consommation et leur approvisionnement en matière d'énergie. Ceci explique alors la présence d'un stock d'énergie pour subvenir à un autre choc pétrolier, mais ceci explique également une transition énergétique de la part de certains pays. C'est l'exemple de la France avec l'ouverture de la première centrale nucléaire à Chinon, du Royaume-Uni avec l'intensification de l'importation et de la production de gaz ou encore l'exemple des États-Unis qui se sont vus contraints de revoir leur approvisionnement en matière de pétrole. Ainsi s'est lancé l'essor de certaines régions et notamment de la convoitise des pays développés pour ces régions.
[...] La Russie qui ne possède pas de renommée européenne a tout de même signé de nombreux accords avec les pays de l'Union européenne en matirai d'énergie. C'est ainsi que de nombreux gazoducs russes tels que Yamal, Droujiba, Soyouz, Trans Adriatic sont envoyés vers l'Europe. Mais pour la Russie, l'énergie est une arme géopolitique. La Russie est le 2e producteur de gaz et le 3e producteur mondial de pétrole. Aujourd'hui, la Russie brandit la menace d'une guerre de gaz sur le reste de l'Europe et sur l'Union européenne qui soutient le gouvernement ukrainien. [...]
[...] Suite à cette inégale répartition des ressources énergétiques, certains pays se voient contraints d'importer des ressources. En effet, en raison de la population qui ne cesse de croître dans la majorité des pays du monde, le besoin mondial en matière d'énergie est lui aussi en pleine croissance. Le cas du Japon est révélateur de ce problème. Avec un territoire de petite superficie et une population dépassant les 100 millions d'habitants, le Japon ne peut répondre aux besoins énergétiques de ses habitants qu'un jour par an si on supprime ses importations. [...]
[...] Mais les nombreux conflits et tensions que l'énergie et l'accaparement des ressources énergétiques entraînent ne sont pas négligeables. Cela donne lieu à une certaine violence et à des risques géopolitiques importants. Le monde évolue aussi vers une transition énergétique majeure avec l'essor des énergies renouvelables et des projets pour préparer l'âpre pétrole. La question environnementale est aussi importante avec la jeunesse qui se mobilise de plus en plus pour un changement en matière d'énergie. Ainsi les nombreuses demandes en matière d'énergie se multiplient un peu partout dans le monde et majoritairement dans les pays développés. [...]
[...] Par ailleurs, ces ressources sont inégalement réparties dans le monde. En effet, les plus grandes réserves de pétrole se situent au Moyen- Orient, en Afrique et en Amérique du Nord. Ainsi certains pays comme les États africains possèdent des ressources inexploitables par faute d'infrastructure. Un pillage de l'Afrique s'effectue alors et nuit considérablement au développement de ce continent. Le cas de la Russie est également intéressant puisque grâce à sa superficie. Le pays de Vladimir Poutine possède de très nombreuses ressources en énergies et surtout au nord du pays. [...]
[...] Une évolution vers une potentielle transition énergétique ? Toutefois l'énergie et ses marchés connaissent d'importantes mutations depuis une décennie. Les marchés de l'énergie semblent désormais soumis à de nouvelles ruptures. La complexité de plus en plus importante des projets d'extraction de pétrole, le renforcement des difficultés d'accès aux gisements et les normes se faisant de plus en plus stricts, l'industrie énergétique connaît et a connu de profonds bouleversements et mutations. L'accaparement des ressources énergétiques se nationalise de plus en plus. Par exemple, aujourd'hui les super majors, c'est-à-dire les sept compagnies internationales les plus importantes ne représentent seulement que de la production mondiale et des réserves prouvées de pétrole. [...]
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