Ces dernières années, les phénomènes de pollution ont pris une importance de plus en plus grande aux plans environnemental sanitaire, économique et politique.
Dans l'environnement, les pollutions entraînent des perturbations au niveau des êtres vivants (faune et flore) et des compartiments abiotiques fondamentaux (eau, sol, atmosphère) des milieux.
La pollution atmosphérique cause des dommages sur l'environnement et sur les organismes. Ces dégâts permettent de mettre en évidence la présence de polluants.
Pour surveiller la qualité de l'air, des réseaux de capteurs sont couramment utilisés. Ils permettent de faire des mesures physico-chimiques et de donner une valeur numérique, sans pour autant indiquer un effet toxique associé à ces valeurs numériques et les effets de synergie (...)
[...] Figure 01 : Résumé des étapes de la biosurveillance (RNSQA,2008) Avantages et inconvenants de la biosurveillance : 6-1 Avantages : Méthode peu onéreuse Méthode simple et rapide Facilité d'entretien et de suivi Support concert pour de nombreuses actions pédagogiques Information sur l'impact du/des polluant(s) considérés Complémentaires et non substitutive des méthodes physico-chimiques (capteurs) Possibilité de détecter de nouveaux polluants que les capteurs ne prennent pas en compte Possibilité de réaliser des cartographies 6-2 Inconvenants Disponibilité des plantes en fonction du climat (sensibilité au froid) Influence de stresse environnementaux ou liés à la plante elle-même Pas de correspondance directe entre impact sur la plante et la concentration en polluant dans l'atmosphère Exemples de biosurveillance : 7-1Biosurveillance de l'ozone : La biosurveillance végétale de l'ozone consiste à exposer des variétés plus ou moins sensibles au polluant, puis à comparer les impacts observés, soit directement sur les feuilles, soit par des mesures de croissance.(http://www.biosurveillance-air.info) Il existe plusieurs plantes qui sont utilisé comme bio-indicateurs de la pollution par l'ozone dans les agglomérations, les plus utilisées sont : 7-1-1 Le tabac Bel-W3» La variété de tabac "Bel-W3" est utilisée depuis longtemps pour la biosurveillance de l'ozone. Cette variété a été sélectionnée car elle est dépourvue des systèmes de détoxication qui permettent à la plupart des autres végétaux de résister à des teneurs en ozone modérées. Quelques dizaines d'heures après une exposition à l'ozone, des nécroses foliaires caractéristiques apparaissent sur les feuilles. Son utilisation comme bio-indicateur de l'ozone est donc très simple. [...]
[...] En aménagement du territoire, pour déterminer le taux d'ozone, on choisira le tabac, et le lichen pour déterminer les composés organiques (PCB, hydrocarbures halogénés). Les résultats provenant d'organismes vivants apparaissent plus lisibles et pertinents à des personnes non spécialisées et s'intègrent bien dans une démarche de management environnemental industriel ou concernant des collectivités. Qu'est-ce que la biosurveillance de la pollution de l'air ? La biosurveillance consiste à mettre en évidence une altération de l'environnement (une pollution, par exemple) à travers ses impacts sur le fonctionnement des organismes qui y vivent. [...]
[...] Les étapes de la biosurveillance : L'élaboration d'une étude de la qualité de l'air par biosurveillance passe par quatre étapes nécessaires : (RNSQA,2008) En premier lieu : il est nécessaire de choisir le polluant à surveiller et par conséquent la zone à surveiller, en effet pour chaque type de zone correspondent des polluants particulier, par exemple, si la zone choisi est urbaine ont aura comme polluant principalement du dioxyde d'azote, l'ozone et le dioxyde de souffre, si par contre ont s'intéresse à une zone industrielle il faudra plutôt surveiller les composé organiques volatiles, les métaux lourds, En seconde lieu : il faudra choisir le matériel végétal adéquat comme suit : Lichens : Dioxyde de soufre/composés organiques/composés azoté Végétaux supérieurs : ozone/composés organiques/composés azoté/métaux lourds Bryophytes : composés organiques/métaux lourds La troisième étape : consiste à choisir l'approche passive ou active Les deux approches présentent chacune des inconvénients et des avantages. Il convient de choisir l'une ou l'autre selon les objectifs du programme de biosurveillance. La quatrième étape : il faut définir la stratégie d'échantillonnage dans ce cas plusieurs critères entrent en compte : le type de la source de pollution et les caractéristiques du terrain. [...]
[...] Leur métabolisme est actif tout au long de l'année, sans répit en hiver. Ils vivent plusieurs dizaines d'années. Enfin, leur thalle, structure spongieuse et sans protection, les prédispose à accumuler toutes sortes de produits venant de l'extérieur : ce sont des bio-accumulateurs .Tous ces facteurs expliquent que les lichens sont très réceptifs aux modifications de leur environnement immédiat et en particulier très sensibles à la qualité de l'air (tous polluants confondus). On utilise le plus souvent des lichens à thalle foliacé ou fruticuleux tels que Parmelia caperata, P. [...]
[...] Les observations se basent sur la réduction de la croissance de la plante, en relation avec l'augmentation des teneurs du polluant dans l'air. Petunia nyctaginiflora utilisé pour surveiller les hydrocarbures totaux. Les observations concernent les modifications morphologiques (réduction de la croissance) mais aussi des altérations foliaires (taches argentées) 7-2-2 Les mousses terrestres: Les bryophytes terrestres permettent le dosage des hydrocarbures totaux, les espèces les plus utilisées sont : Scleropodium purum, Branchythecium rutabulum, Pleurosium schreberi et Hypnum cupressifoume. Conclusion : Pour conclure, on va donner quelques recommandations au sujet de l'utilisation de bio-indicateurs de la pollution atmosphérique : Disponibilité non permanente liée au climat ou au cycle de végétation. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture