Le sociologue Edgar Morin disait que « toute politique publique a deux faces, l'une tournée vers la nature, l'autre tournée vers la société ». Les enjeux environnementaux sont parfaitement visés par cette affirmation. Parmi eux, nous trouvons la biodiversité urbaine. Longtemps ignorée, elle revient régulièrement sur le devant de la scène des politiques publiques. Il s'agira ici de démontrer qu'elle entre peu à peu dans les consciences et les orientations politiques de l'État. Elle est considérée comme une richesse bel et bien réelle qu'il faut cependant protéger. L'implication des collectivités territoriales dans cette défense de la biodiversité urbaine sera ensuite évoquée.
[...] Cependant, la problématique essentielle réside dans ce cas dans le financement d'un tel projet. Leur mise en place est souvent coûteuse. Dans le contexte de crise actuel, le financement de tels programmes est délicat et aurait un impact bien trop lourd sur le budget des collectivités. Ils ne peuvent donc pas être portés par une collectivité seule. Ainsi, ces dernières ont de plus en plus recours à des partenariats avec les acteurs institutionnels et privés. Différents systèmes peuvent alors être envisagés, comme le mécénat par exemple. [...]
[...] Les lauréates disposeraient du soutien financier de l'État en ce sens. Un appel à projets concernant les transports collectifs fait partie de la troisième action. Il s'agissait d'aider les collectivités à développer le transport collectif en site propre (TCSP). La quatrième action reposait sur une réflexion nationale, qui a débuté en juin 2009, afin d'élaborer un plan d'action en lien avec les villes pour préserver et valoriser la biodiversité urbaine. Le programme EcoCité cherchait donc à associer les différents échelons territoriaux, allant jusqu'aux quartiers eux-mêmes, pour agir sur le développement et la protection de la biodiversité urbaine. [...]
[...] En conclusion, nous pouvons dire que la biodiversité urbaine est devenue une réalité qui tend à être de mieux en mieux prise en compte. Au niveau centralisé, de nombreuses démarches visent sa protection, son développement et sa promotion. Malgré quelques difficultés, dues à un certain enchevêtrement des compétences, l'ensemble des échelons locaux y participe. Cela a pu devenir réalité grâce à l'octroi de compétences particulières et d'outils spécifiques dédiés au développement durable et à la défense de l'écologie. Les collectivités territoriales ont saisi l'importance de la biodiversité urbaine et de nombreuses initiatives locales voient le jour, ce qui peut constituer de bonnes pistes de réflexion. [...]
[...] Les solutions apportées par l'État en termes de protection, de développement et de valorisation Les différentes lois Grenelles ont été le point de départ de l'engagement de l'État en termes de protection de l'environnement. À la suite de chacune d'entre elles, des initiatives innovantes ont été mises en place. La démarche EcoCité en fait partie. Le premier appel du projet EcoCité s'est fait en 2008. Cette démarche met sur pieds des projets qui se caractérisent de la façon suivante. Ils sont réalisés dans l'air d'influence d'un EPCI compétent en matière de document d'urbanisme. [...]
[...] Les outils et les compétences à disposition des collectivités territoriales En matière d'écologie, les collectivités territoriales acquièrent petit à petit davantage d'outils et de compétences. L'État conserve encore les principales prérogatives en termes de biodiversité. La compétence est désormais partagée de façon ministérielle, interministérielle et préfectorale. Les collectivités possèdent ainsi près de des instruments de protection de la nature. On citera en exemple les espaces naturels sensibles les réserves naturelles régionales, ou encore l'agenda 21 local. Ces outils sont répartis entre la région, le département et la commune. [...]
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