La biodiversité, selon la convention qui s'est tenue le 5 juin 1992 à Rio de Janeiro est : « la variabilité des organismes vivants de toutes origines y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que des écosystèmes ». Son maintien est l'une des composantes essentielles du développement durable. Au moment où la planète connait des changements majeurs de l'ensemble des écosystèmes qui entraine la destruction des êtres vivants et leur milieu naturel, sous l'égide des Nations Unies, au travers d'une convention mondiale de biodiversité, de nombreux pays ont décidé de faire une priorité de la protection des espèces, des ressources et la restauration de la biodiversité du vivant considéré comme des ressources durables.
[...] La convention de Bonn sur les espèces migratrices a suscité le Cameroun a intégré dans leurs législations sur la faune sauvage les aspects transfrontaliers. La convention sur la diversité biologique a contribué au développement des mécanismes de partage des coûts et des bénéfices issus de la gestion des ressources et à leur intégration. Les conventions et textes internationaux ont contribué à améliorer certains aspects de législation et politique nationale. Depuis 1992 jusqu'à 2002, le Cameroun s'est doté d'un ensemble d'instruments juridiques, politiques et institutionnels qui régulent au mieux la conservation des ressources biologiques. [...]
[...] C'est dans cette optique que nous allons pour le cas du Cameroun en synergie avec ces pays, mettre en exergue l'état de l'application des conventions internationales pour la sauvegarde de la biodiversité animale et la gestion durable de l'environnement. I. Biodiversité animale au Cameroun Le Cameroun est un pays de l'Afrique centrale s'étendant entre les latitudes 2-13 o nord et entre les longitudes 8-16 o est. De par cette position géographique, il renferme la diversité la plus grande des écosystèmes de la sous-région. [...]
[...] Quelques conventions sur la sauvegarde de la biodiversité animale signées et ratifiées par le Cameroun : La convention du 5 juin 1992 au sommet de la terre à Rio. Les principaux buts de cette convention étaient : la convention de la biodiversité, l'utilisation durable de ses éléments et le partage juste et équitable des avantages découlant de l'exploitation des ressources génétique ; La convention africaine pour la conservation de la nature et des ressources naturelles du 15 septembre 1968 (dite convention d'Alger) révisée et enrichie avec de nouvelles connaissances dans le domaine de la conservation de la nature, d'utilisation rationnelle des ressources naturelles et du développement durable à Maputo le 11 juillet 2003 ; La convention sur le commerce international des espèces de faunes et de flores sauvages menacées d'extinction (texte cites) du 3 mars 1973 ; L'accord de Lusaka sur les opérations concertées de coercition visant le commerce illicite de la faune et de la flore sauvage du 8 septembre 1994 ; La convention relative à la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (convention de Bonn) du 23 juin 1979 ; La convention de Ramsar sur les zones humides d'importances internationales du 2 février 1971 ; La convention cadre sur les changements climatiques (cccc) du 9 mai 1992 ; La convention de Vienne pour la protection de la couche d'ozone le 22 mars 1985 III. [...]
[...] Les pays occidentaux ont promis d'apporter leur assistance financière et technique aux états avec une grande biodiversité à conserver, d'où la naissance du fond pour l'environnement mondial (gef-global environmental facility). Les objectifs du programme de conservation et de gestion de la biodiversité au Cameroun (PCGBC) est de garantir la pérennité de l'intégrité écologique des zones avec un degré élevé pour la biodiversité planétaire traduite par : -appui aux efforts du Cameroun en vue de préserver et de gérer ses ressources biologiques de façon durable ; -promotion de la participation des populations rurales à la préservation de la biodiversité ; encouragement de l'utilisation rationnelle des ressources naturelles renouvelables ; -promotion d'un développement écologiquement viable dans les périphéries des aires protégées. [...]
[...] Ce document qui est une approche participative aux faveurs de la conservation de la biodiversité définit également les potentialités et les risques de chaque acte posés dans la nature. En somme, il vise principalement les mesures à prendre pour la pérennisation de la biodiversité. À côté de ces efforts gouvernementaux, les organisations nationales ou internationales luttent contre la dégradation de la biodiversité. Au Cameroun on estime à moins de 400 agents (services centraux et déconcentrés), l'ensemble du personnel de la direction de la faune et des aires protégées (DFAP) fonctionnent avec globalement 200 millions FCFA par an (hors salaire du personnel). [...]
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