Dans le monde d'aujourd'hui, la substitution ou du moins le remplacement partiel des carburants fossiles par des carburants dits « propres », comme l'éthanol, l'huile de colza mélangé, ou la canne à sucre, est devenu un objectif majeur de la communauté internationale ainsi que des particuliers, en raison de l'augmentation considérable des rejets de CO2, entraînant l'aggravation du processus de l'effet de serre. Ce phénomène est en effet naturel et nécessaire pour l'Homme, car il permet de conserver une chaleur qui rend possible l'existence de l'Homme, mais cela peut devenir dangereux si les gaz nocifs à grande concentration, comme le CO2, le CH4 et l'H2O, restent piégés dans l'atmosphère (...)
[...] L'histoire des biocarburants est jalonnée de chocs pétroliers, de pénuries de carburants, au cours desquelles les recherches les concernant ont été relancées puis stoppées dès la stabilisation de la situation. Le Brésil est un bon exemple de cette évolution des biocarburants, car on y utilise à présent presque uniquement de l'éthanol dans les voitures. En millions de tonnes de bioéthanol ont été produites. Le Brésil et les Etats-Unis se partagent 95% du marché mondial mais ce premier reste en tête de justesse. Ajoutons que la Thaïlande, la Chine et l'Inde commencent à s'intéresser aux biocarburants et plus particulièrement à l'éthanol. [...]
[...] Diester : Carburant vert à base d'huile de colza, de tournesol et de méthanol. Biocarburant le plus utilisé en France. [...]
[...] II/ Les biocarburants, oui, mais Comment les fabrique-t-on ? L'huile de colza fut longtemps fabriquée de manière artisanale. Aujourd'hui, elle est de plus en plus réalisée de manière industrielle, à grande échelle. Quelle que soit la méthode de production utilisée, la fabrication de l'huile de colza commence toujours par : Le nettoyage Le décorticage Le broyage : on transforme la substance en pâte. Puis, dans le cas de la fabrication industrielle : Le pressage à chaud : à l'aide de presses à vis chauffées entre 80 et 120°C, on presse la pâte obtenue pour obtenir l'huile. [...]
[...] Avec les biocarburants, Une nouvelle ère s'ouvre pour l'agriculture. Source : Le Monde du 11 juin 2005. L'alcool éthylique est le carburant de l'avenir Henry Ford. Alors que le prix du baril de pétrole ne cesse d'augmenter, le Brésil, lui, parvient déjà à sa subvenir à ses besoins énergétiques, et ce grâce à l'augmentation de sa production d'éthanol. Dans ce pays, ce carburant est principalement produit à base de sucre de canne. L'éthanol est maintenant si répandu que certaines stations ont déjà installé deux sortes de pompes, une à alcool et l'autre à essence. [...]
[...] De plus, les biocarburants polluent bien moins que les dérivés d'hydrocarbures. Ainsi, la consommation d'une tonne de Diester[5] réduira de 2,2 tonnes l'émission de gaz carbonique par rapport aux carburants classiques. Nous ne saurions oublier la biodégradabilité totale de ces carburants, dont l'utilisation rejette par ailleurs moins de fumées, moins de particules, moins de monoxyde de carbone L'utilisation des biocarburants nous laisse espérer une diminution de 75% des émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, même si la combustion des biocarburants engendre une émission de CO2, il ne s'agira que du gaz absorbé par la plante lors de sa croissance. [...]
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