« Il y a de l'essence dans toute matière végétale qui peut être fermentée » (Henry Ford, en 1906).
« L'usage des huiles végétales comme carburant automobile est aujourd'hui insignifiant. Mais à l'avenir, ces huiles pourraient devenir aussi importantes que le pétrole ou le charbon aujourd'hui » (Rudolf Diesel, en 1912).
Ce doit être le postulat de départ, tel qu'il l'était pour Henry Ford et Rudolf Diesel. Ce même postulat qui énonce que les biocarburants ne sont pas de simples additifs pour écologiser les carburants pétroliers, mais qu'ils peuvent les remplacer qualitativement.
Issus de programmes lancés à la fin des années 1970 pour relâcher la contrainte pétrolière, les biocarburants ont été perçus dans de nombreux pays comme une solution réaliste bien que partielle au problème de la dépendance aux ressources pétrolières. Leur utilisation en mélange avec les carburants traditionnels permettait, de plus, d'envisager une réduction des niveaux d'émissions de polluants (particules, NOx, etc.) des véhicules. Ils suscitent aujourd'hui un fort regain d'intérêt car ils pourraient permettre une réduction de la consommation de pétrole et une diminution des rejets de gaz à effet de serre (...)
[...] Ceci grâce à la politique fiscale très avantageuse de ce pays. De plus, on constate que l'utilisation de l'huile végétale pure en tant que carburant y est légale. En deuxième position mais assez loin en terme de chiffre : la France ( t d'EMHV en 2005), n'ayant pas tout utilisé a vendu son surplus à l'Allemagne. La France a pourtant été le leader du marché jusqu'en 2001. L'Italie se place à la troisième place du podium grâce à l'utilisation des EMHV exonéré de taxes pour le chauffage des maisons. [...]
[...] Production d'éthanol En 2005, la production européenne d'éthanol carburant a représenté une masse totale d'environ à comparer aux t consommées : t d'éthanol ont donc été importées. La production a essentiellement été réalisée en Espagne, en Suède, en Allemagne et en France. Dans ces pays, à l'exception de la Suède, l'éthanol n'est pas utilisé directement mais est transformé en Ethyl Tertio Butyl Ether (ETBE) qui est lui-même mélangé aux essences. Cette spécificité européenne tient à l'obligation du respect d'une norme sur les propriétés des carburants et particulièrement sur la volatilité et au fait que l'ETBE permet d'éviter des phénomènes de démixtion en présence de traces d'eau dans les cuves de stockage. [...]
[...] Découverte. 344, p 67-67 Douard A., Gruson J.F Recommandations pour un développement durable des biocarburants en France. Commission Interministérielle pour les véhicules propres et économes p. Mortgat B Les biocarburants. Biofutur. 269, p 21-48 Tubiana F Moteur et carburants : la trilogie de la voiture propre. Environnement magazine. n°1635, p 49-55 Sites internet : : La directive sur la promotion des biocarburants 2003/30/CE fixe des objectifs croissants de consommation en biocarburants dans le domaine des transports. [...]
[...] Tables des matières ( Introduction 4 ( Description 5 Définitions 5 Production 5 Production d'emvh 7 Production d'éthanol 7 ( Les différentes filières de fabrication de biocarburants 8 Filières de première génération 8 Filière alcool 8 Filière huile 9 Filière de deuxième génération 9 ( Intérêts des biocarburants 10 Biocarburants et effet de serre 10 Indépendance énergétique 11 Retombées économiques 11 ( Conclusion 12 ( Bibliographie 13 Introduction Il y a de l'essence dans toute matière végétale qui peut être fermentée (Henry Ford, en 1906) L'usage des huiles végétales comme carburant automobile est aujourd'hui insignifiant. Mais à l'avenir, ces huiles pourraient devenir aussi importantes que le pétrole ou le charbon aujourd'hui (Rudolf Diesel, en 1912). Ce doit être le postulat de départ, tel qu'il l'était pour Henry Ford et Rudolf Diesel. Ce même postulat qui énonce que les biocarburants ne sont pas de simples additifs pour écologiser les carburants pétroliers, mais qu'ils peuvent les remplacer qualitativement. [...]
[...] Ces consommations devront représenter au minimum des consommations globales d'essence et de gazole utilisés dans les transports en 2005 et en 2010. Ces pourcentages seront calculés sur une base énergétique. Les objectifs sont indicatifs et non obligatoires, néanmoins les États membres devront informer la Commission des mesures prises pour les atteindre. Projet d'étude Année 2007-2008 L3 BESSON Brice YVERNOGEAU Jean-Marie Le rendement énergétique consiste à diviser la quantité d'énergie que fournit un carburant par celle qui est dépensée pour l'obtenir (depuis la culture, pour les biocarburants, ou depuis le forage, pour les carburants pétroliers, jusqu'à la pompe). [...]
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