Soutenus par les pays en développement, les pays africains ont quitté la table des négociations sur la lutte contre le réchauffement climatique le lundi 14 décembre 2009. Ils accusent les pays riches de négliger l'importance du renouvellement des engagements qu'ils ont pris dans le cadre du protocole de Kyoto. Un des nombreux faits qui se sont déroulés pendant le sommet de Copenhague et auxquels nous allons faire allusion dans cet exposé.
La conférence s'est déroulée du 7 au 18 décembre 2009 au Danemark. Le sommet de Copenhague est une réunion que l'on peut qualifier d'historique, car plus d'une centaine de chefs d'État ont fait le déplacement. C'est la première fois qu'une telle réunion est organisée pour le climat. 15 000 personnes avaient l'accord pour pénétrer le lieu de la négociation. Le sommet a donc bénéficié d'une couverture médiatique énorme. Beaucoup d'espoir étaient portés sur cette conférence et pourtant même un mois après un sentiment d'échec règne.
Le sommet de Copenhague a-t-il permis de répondre aux enjeux climatiques ?
[...] Plus concrètement : Les pays émergents, notamment l'Inde et la Chine, réclamaient aux pays riches de forts engagements sur la réduction des gaz à effet de serre, mais refusaient d'être soumis à des objectifs contraignants. Les pays occidentaux, à commencer par les Etats-Unis, demandaient aux pays émergents d'accroître leur effort et réclamaient une transparence de leur part pour vérifier si leurs engagements étaient tenus. Pour la Chine, pas question d'accepter la vérification chez elle, perçue comme une ingérence L'affrontement entre les Etats-Unis et la Chine a dominé les échanges. S'accusant mutuellement de ne pas en faire assez, ils symbolisent le désaccord profond entre les pays émergents et les pays occidentaux. [...]
[...] Une manière d'écarter tout contrôle contraignant. Finalement, chaque pays fera ce qu'il veut, avec toutefois un accord sur une communication (uniquement basée sur le volontariat), tous les deux ans, des actions menées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Conclusion Le sommet de Copenhague a débouché sur un accord final ne contenant aucun engagement chiffré de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Malgré quinze jours de négociations et plusieurs rencontres préparatoires ces deux dernières années, les délégués de cette centaine de pays ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur la mise en œuvre d'un texte contraignant, malgré l'urgence du péril climatique. [...]
[...] Il prévoyait une réduction de gaz à effet de serre émis par les pays industrialisés d'au moins d'ici à 2012 par rapport aux niveaux de 1990. Ce traité arrivera à expiration fin 2012. La conférence de Copenhague a donc été organisée pour prendre la suite de ce traité et devrait couvrir la période de 2013 à 2017. Cependant, les Etats doivent se retrouver à Bonn en juin 2010 et à Mexico en décembre 2010 pour poursuivre les négociations, qui avaient débuté à Bali en décembre 2007. Ils ont encore l'occasion de s'engager fermement contre le réchauffement climatique. [...]
[...] Le résultat désastreux de Copenhague ne doit donc pas faire oublier que des millions de citoyens se sont mobilisés en amont de cette conférence derrière un seul et même message : pour sauver la planète, il nous faut un accord international équitable, ambitieux et juridiquement contraignant, qui permette de maintenir l'augmentation des températures en dessous de C'est donc le premier point positif que nous pouvons relever. "Bien sûr, la France comme l'ensemble de l'Union européenne aurait souhaité que l'accord de Copenhague aille plus loin. [...]
[...] Les Etats-Unis se sont engagés à verser 3,6 milliards de dollars d'aide aux pays les plus vulnérables d'ici 2012 pour les aider à s'adapter aux impacts du changement climatique. "L'engagement collectif des pays industrialisés est d'apporter des ressources nouvelles et supplémentaires [à l'aide au développement]" d'un montant total de 30 milliards de dollars. L'Union européenne avait déjà promis de verser 10,6 milliards de dollars sur les années et 2012 et le Japon a annoncé à Copenhague 11 milliards de dollars sur les trois ans. [...]
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