L'histoire montre que les hommes ont des besoins toujours croissants en énergie. A l'échelle mondiale, cette énergie provient surtout des combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon), qui présentent les énormes avantages d'être bon marché et d'usage facile. Mais leur utilisation massive fait apparaître deux problèmes de grande ampleur : la perspective de leur épuisement sur une durée de l'ordre du siècle et les perturbations du climat dues au gaz carbonique qui se dégage lors de la combustion.
Une énergie non renouvelable est une source d'énergie qui ne se renouvelle pas assez rapidement pour être considérée comme inépuisable à l'échelle de l'homme. On trouve parmi cette catégorie les énergies fossiles qui se trouvent aujourd'hui sur la sellette.
[...] Mais l'on peut se demander d'où proviennent les combustibles fossiles. Il y a environ 300 millions d'années, à l'ère carbonifère, la Terre était plus chaude qu'aujourd'hui et l'atmosphère plus riche en CO2 (gaz carbonique). Ainsi, la photosynthèse, c'est-à-dire l'utilisation de l'énergie du Soleil par les plantes, était très active. Ancêtres de celles que nous connaissons, les plantes (en majorité des mousses et des fougères) poussaient très fort, si bien que de grandes quantités de déchets végétaux se sont accumulées. Les déchets qui sont restés à l'air ont été transformés par des bactéries, sous l'eau, en absence d'air, et leur composition chimique a évolué différemment, donnant naissance au pétrole et au gaz naturel. [...]
[...] On trouve des traces anciennes de leur utilisation en Mésopotamie et en Chine. Au début du XIXe siècle, pétrole lampant et gaz de ville se concurrencent ou se succèdent dans les rues des capitales européennes, à l'Ouest comme à l'Est. La diversification de leurs usages, liée à la deuxième révolution industrielle (celle du moteur à explosion), a entraîné une explosion de leur consommation. Aujourd'hui, on les traque aussi bien à terre qu'en mer, en forant les sédiments de l'écorce terrestre. [...]
[...] Ces tendances vont se poursuivre et s'amplifier au cours du XXIe siècle, la température moyenne risquant de s'élever de à 6°C. Sous l'effet de la chaleur, le volume des mers et des océans augmentera. A cette expansion thermique s'ajoutera la fonte des calottes glacières. La montée des eaux pourrait engloutir les îles coralliennes et submerger nombre de terres continentales dont une large partie de la France et de l'Europe. L'humidité de l'air augmentera également, entraînant un accroissement des précipitations et les écarts de températures s'amplifieront. [...]
[...] Le CO2 représente à lui seul la moitié des gaz à effet de serre (GES) anthropiques. Viennent ensuite les oxydes d'azote, l'ozone, le méthane et les gaz fluorés. Cependant, plus on accroit la quantité de GES, plus la température augmente sous cette sorte de couette chimique De plus, chacun de ces gaz à ces propres caractéristiques : le méthane retient plus les rayons infrarouges donc renvoie plus de chaleur, mais il disparaît de l'atmosphère au bout de dix ans, alors que l'espérance de vie atmosphérique du gaz carbonique est de plusieurs dizaines d'années. [...]
[...] Cet accident dramatique ne doit pas faire oublier que toute utilisation d'énergie fossile comme le pétrole comporte des risques. La communauté internationale a bien pris conscience de ces problèmes, et des engagements ont été pris, comme à Kyoto en 1997, de réduire les dégagements de CO2, et donc l'utilisation de combustibles fossiles. Pour tenir ces engagements, et pour retarder l'épuisement du charbon, du pétrole et du gaz, il faut ralentir le rythme de leur consommation et donc faire appel à d'autres sources d'énergie, avec en première ligne les énergies renouvelables. [...]
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