Le monde est depuis le début de l'ère industrielle en quête de croissance et tous les gouvernements et hommes politique ont promis à leurs concitoyens une forte croissance durant leurs mandats ; ceci parce que la croissance économique se transforme en une forte amélioration du niveau de vie des pays concernés. Mais cette croissance engendre également des externalités négatives nuisant fortement à l'environnement. Face aux risques écologiques guettant notre planète (réchauffement climatique, fonte de la calotte polaire, épuisement des ressources naturelles, phénomènes climatiques de plus en plus violents et fréquents) (...)
[...] Il faut donc limiter les naissances. Malthus met en avant les limites de la croissance qui selon lui ne parviendra pas à satisfaire les besoins de la population. Malthus met donc en avant les limites de la croissance. Une des interrogations qui se pose quand on évoque une croissance sans limites dans le temps et dans son intensité est-ce que l'environnement pourra le supporter? Smith ne répond pas à la question. Pour lui, l'épuisement des ressources de la nature est éloigné dans le temps même s'il éprouve une appréhension perceptible face à cette éventualité. [...]
[...] Le GIEC n'a pas pour but de mesurer l'évolution des variables climatologiques. Il doit évaluer les risques liés au changement climatique, les conséquences possibles et envisager des stratégies d'atténuation ou d'adaptation grâce à des informations d'ordre scientifique, technique et socio-économique. Il est divisé en trois groupes de travail bases scientifiques», «les impacts, l'adaptation et la vulnérabilité», «l'atténuation») et une équipe spéciale qui a la responsabilité de mettre en œuvre le programme du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre. [...]
[...] La nature est donc non prise en compte par l'économiste classique. On rencontre aussi des économistes optimistes Parmi lesquels, il y a J.S Mill. En effet, pour lui, l'absence de croissance serait positive puisqu'elle permettrait de se concentrer aux loisirs, à l'oisiveté, aux plaisirs de la vie. Pour lui, la fin de la croissance conduirait donc à l'amélioration du bien-être de la population. Jean-Baptiste Sey considère lui les ressources naturelles comme inépuisables. La croissance ne saurait donc se préoccuper de l'environnement qui ne constitue pas une entrave à la poursuite de la croissance. [...]
[...] En effet, la croissance se traduit par une augmentation des richesses produites. Le surplus de richesses permet donc de contribuer à l'amélioration du niveau général de vie mais aussi à la démocratisation de certains biens. C'est ce qu'on a constaté pendant les Trente Glorieuses. Par exemple la mise en place du SMIG a permis une réduction des inégalités. La croissance permet aussi de réduire le chômage et aussi la dette. En effet, en période de croissance, les revenus des ménages doivent augmenter de même que les profits des entreprises, leur production ce qui permet une augmentation des recettes de l'Etat. [...]
[...] Nous répondrons à cette question en nous interrogeant en premier lieu sur les bienfaits immédiats qu'une telle mesure apporterait tant en ce qui concerne la pérennité de notre planète que pour la stabilité mondiale et intergénérationnelle. Puis sur les méfaits et les limites que rencontrerait l'application de cet arrêt de la croissance. I. Une mesure bénéfique face à certains problèmes Pour la pérennité de notre planète Lundi dernier, le prix Nobel de la paix a été remis à Al Gore et aux experts du GIEC (groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) pour leur action contre le réchauffement climatique. Ce prix permet de médiatiser les recherches de ces scientifiques. [...]
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