L'Arctique est la région entourant le pôle Nord de la Terre, à l'intérieur et aux abords du cercle polaire nord. Elle s'oppose à l'Antarctique, au sud. L'Arctique comprend l'Océan Arctique et la partie Nord des pays limitrophes : le Canada, les États-Unis (avec l'Alaska), le Danemark (par le Groenland), la Russie et la Norvège. On fixe couramment la limitation de la zone arctique à partir de la ligne à l'intérieur de laquelle la température de l'air ne dépasse jamais 10°C durant le mois le plus chaud (juillet). L'Arctique est constituée principalement d'un océan gelé (banquise) entouré de terres très froides (toundra et taïga). L'arctique représente 10% des glaces continentales de la planète et 7% des réserves d'eau douce de la terre et s'étend sur 21 millions de km2 (avec 14 millions d'océan) pour 4 millions d'habitants. La température minimum record est de -68° en Sibérie. La température moyenne en hiver est de -33° sur la calotte glaciaire du Groenland, et de -7° à la côte. Or depuis le phénomène de réchauffement climatique, la température y a augmenté deux fois plus fortement que dans les autres régions du monde, et les autres nations observent attentivement la région polaire et son évolution.
Pourquoi l'Arctique est-il particulièrement touché par le réchauffement et quelle est sa place dans le réchauffement mondial ?
[...] Ces hydrates se déstabilisent quand le permafrost sous-marin dégèle. Une fois relâché, beaucoup de méthane atteint l'atmosphère sans être oxydé (transformé en CO2) à cause de la faible épaisseur des couches de l'arctique. Or le méthane est un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le CO2. Ainsi, la fonte du pergisol libère du CO2 en temps sec et venteux et du méthane en temps humide et sans oxygène. L'Arctique agit comme le réfrigérateur de l'hémisphère nord, et l'arctique gelée à un rôle central dans la régulation du climat planétaire. [...]
[...] Non seulement l'indice de gras relevé sur les bêtes est trop faible (ils ont perdu en moyenne 80 kilos depuis 1985), mais leur natalité a chuté de Les ours polaires de cette région, comme leurs congénères du sud-ouest de la baie d'Hudson, ne mangent pas à leur faim. La graisse dont les ours ont besoin pour survivre l'hiver et mettre bas provient des jeunes phoques et des jeunes morses qui voient le jour sur la banquise. Le problème, c'est que cette banquise est en train de disparaître. Même la croissance des végétaux a un impact négatif, car elle se fait au détriment de leur qualité nutritive (pénalise l'oie des neiges). [...]
[...] L'Arctique en effet se couvre au printemps d'une brume légère (Arctic Haze en anglais) En somme, on peut conclure que l'arctique est une véritable victime du réchauffement climatique, conséquence de l´exploitation irresponsable des ressources naturelles par l´homme. En effet, grâce à l´effet de serre et la perte de neige et de glace, l´albédo menace sérieusement l´arctique. Néanmoins, cette menace pèse sur toute notre planète, bouleversant ainsi non seulement notre environnement, mais aussi notre qualité de vie. Mais que peut-on faire pour limiter ces effets? Peut-on éviter la fonte des calottes glaciaires? [...]
[...] Pourquoi l'Arctique est-il particulièrement touché par le réchauffement et quelle est sa place dans le réchauffement mondial ? I La première victime du changement climatique L'arctique est la partie du monde la plus touchée par le réchauffement climatique. Elle a connu depuis le début du phénomène une hausse de la température deux fois plus importante que dans le reste du monde. Les spécialistes vont jusqu'à prédire une disparition de la banquise en été dès Cette disparition progressive des glaces arctiques résulte, au moins en partie, du réchauffement atmosphérique observé dans ces mêmes régions (0,38 0C par décennie depuis 1979, soit le double du réchauffement moyen sur l'ensemble du globe). [...]
[...] Or L'arctique n'est plus une région isolée. Mondialisées, ses mutations ont des effets manifestes sur le reste des régions du globe. Des effets majeurs sur l'hémisphère nord L'arctique est un important puits de carbone, en l'absorbant de l'atmosphère. Les zones humides et les sols notamment, contiennent deux fois plus de carbone que l'atmosphère. Il est ainsi responsable de 5 à 14% de l'absorption de CO2 mondiale par les océans. A court terme on prévoit une augmentation de cette absorption, grâce à des pertes de glace, à la croissance du phytoplancton, aux températures et à la circulation des rivières entre autres. [...]
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