Il y a 250 millions d'années les éruptions volcaniques entraînèrent dans l'atmosphère des émissions de gaz carbonique qui détruisirent 95 % des espèces vivantes… Aujourd'hui, plus personne ou presque, ne conteste le phénomène du réchauffement climatique. Mais cette fois c'est l'activité humaine qui est pointée du doigt. L'homme serait-il la seule espèce capable de s'autodétruire ?
Passée l'onde de choc des révélations des experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat dont tous les médias, ou presque*, se sont fait l'écho, l'inquiétude est grandissante. L'avenir de notre planète se jouerait actuellement et les experts internationaux ont dû réviser à la hausse leurs prévisions de 2002. Selon leur rapport rendu en février dernier à Paris, le phénomène du réchauffement climatique connaîtrait une ampleur sans précédent, les incitant à lancer un avertissement solennel sur les mesures à prendre de toute urgence. Les experts prédisent une hausse du thermomètre entre 1,4 et 5,8 degrés, associée à une augmentation du niveau de la mer de 9 à 88 cm d'ici 2100. Le responsable de cette fièvre est bien l'activité humaine qui en moins de 50 ans a émis suffisamment de dioxyde de carbone, de méthane et d'oxydes d'azote dans l'atmosphère pour dérégler notre climat et notre écosystème. La lutte pour contrer les gaz à effet de serre est ainsi passée au premier plan de nos consciences. Défi majeur de ce XXIe siècle, l'espèce humaine n'a d'autres choix que de tenter un sauvetage... in extremis.
[...] Si l'on rajoute à ce chaos climatique une inversion probable du Gulf Stream, un courant marin qui régule les températures terrestres, toute l'Europe serait brutalement précipitée dans une nouvelle ère glaciaire. Bref, vous l'avez compris, la mécanique de haute précision qui régule notre environnement est en passe de s'effondrer. Notre belle planète bleue a le blues. Comment en sommes-nous arrivés là ? Ignorance, apathie ou manipulation ? Un secret qui dérange Un rapport secret, mis sous silence par les chefs de la Défense américaine, et que l'Observer a réussi à se procurer, a été publié dans le magazine en février 2004. [...]
[...] Car, si nous ne nous engageons pas dans cette métamorphose, c'est la vie elle-même qui se chargera de nous rappeler à l'ordre sacré du monde. Sources *Les médias officiels chinois ont largement ignoré le rapport alarmant de la communauté scientifique sur le réchauffement du climat qui insiste sur la responsabilité humaine dans le réchauffement global. Seuls le Beijing News et le quotidien de langue anglaise China Daily ont publié un article sur les méfaits du réchauffement climatique et l'urgence de s'y attaquer. [...]
[...] Et nous aurions déjà presque atteint la date limite de péremption de notre vie sur terre. Selon le rapport «Meeting the climate change», il nous resterait, dix ans pour réagir et éviter le dérèglement irréversible du climat terrestre. Le temps nous est compté et les prochaines années seront déterminantes pour laisser à nos enfants la merveilleuse beauté de la Terre. Les ours polaires disparaissent, des coléoptères tropicaux apparaissent en Europe, chaque jour 150 espèces animales s'effacent de la surface du globe, les neiges du Kilimandjaro ne seront bientôt plus éternelles, l'hiver 2006 a battu un record de chaleur. [...]
[...] La prise de conscience politique fait également son chemin. Sous la houlette du président français Jacques Chirac, plus d'une quarantaine de pays ont appelé à la création d'une Organisation des Nations Unies pour l'Environnement afin de donner une impulsion politique mondiale à la lutte contre les dérèglements climatiques.* L'Union Européenne s'est engagée clairement à réduire les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 20% d'ici 2020 par rapport à 1990. Cet objectif pourrait être de 30% dans le cadre d'un accord mondial si "d'autres pays développés s'engagent à atteindre des réductions comparables" et que "les pays en développement plus avancés apportent une contribution adaptée à leurs responsabilités et leurs capacités". [...]
[...] Peu de personnes ont entendu parler de la géothermie profonde. Et pourtant cette source d'énergie naturelle pourrait bien régler notre problème d'énergie et sauver notre planète du réchauffement climatique. La géothermie profonde est une énergie renouvelable, inépuisable et non polluante car elle ne dégage pas de CO2. Elle pourrait remplacer à terme toutes les énergies fossiles (le pétrole et le gaz qui vont manquer d'ici 2050 et le charbon dont les réserves sont estimées à 300 ans). L'expérience a déjà été tentée avec succès dans plusieurs pays, mais en Suisse près de Bâle, plusieurs secousses sismiques font l'objet d'une enquête approfondie. [...]
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