Les Renonculacées sont une famille de 1500 espèces en 40 genres. Bien variées dans les régions tempérées et froides, elles sont capables de s'adapter à une saison froide et courte, d'où leur présence en milieu montagnard (jusqu'à 4000 m). Ce sont parmi les Renonculacées que l'on trouve le genre Aconitum, ou Aconit, parmi lequel le plus célèbre reste l'Aconit napel. Les botanistes se sont très vite intéressés à cette fleur, notamment pour sa grande beauté, mais aussi pour ses impressionnantes propriétés chimiques. L'Aconit napel est en effet extrêmement toxique : l'ingestion de 2 à 3 g de racine suffit à entraîner la mort d'un homme adulte.
Connu depuis de nombreux siècles, l'Aconit a souvent été utilisé comme poison, et on lui attribue un certain nombre de légendes.
Mais ses vertus médicinales ont aussi été longtemps exploitées, et l'on continue à l'utiliser aujourd'hui, tout au moins dans l'homéopathie.
Nous étudierons tout d'abord une présentation générale de l'Aconit napel avant de nous intéresser plus spécifiquement à son extrême toxicité. Enfin, nous verrons comment l'Aconit napel peut être utilisé de nos jours
[...] Mais il faut faire très attention à son utilisation : des cas de cardiotoxicité résultant de l'ingestion d'Aconit utilisé en médecine parallèle avec pour indication les infections aiguës et les attaques de panique ont été signalés par Hong Kong. On utilise l'Aconit en faisant tremper ou bouillir les rhizomes dans de l'eau pour hydrolyser ses alcaloïdes en un dérivé moins toxique, l'aconine. Des erreurs de manipulation peuvent toutefois conduire à la préparation d'un produit toxique. Au Royaume-Uni, l'Aconit pour usage interne n'est délivré que sur ordonnance. [...]
[...] Lorsque des populations voient leurs effectifs diminuer de manière importante et atteindre un seuil critique, elles deviennent vulnérables face à différents risques et différentes menaces. Le calcul de ce seuil critique donne des indications importantes sur les mesures à prendre lors de plans de restauration (nombre de plantes minimum, densité minimum nécessaire Cette étude porte sur Aconitum napellus. La politique d'assainissement des zones humides semble responsable de la régression importante de son aire de répartition. Dans le Bassin parisien, elle se trouve à l'état de quelques populations reliques, populations qui, du fait de leur rareté sont alors exposées à des menaces d'ordre démographique et génétique. [...]
[...] It is a rare plant and at the moment it is protected. It is the most toxic plant in Europe and it can kill an adult man with only 2 or 3 grams of roots. Its great toxicity is due to the affluence of an alcaloïd which is the “aconitine”, one of the most dreadful chemical molecule. A lot of stories have been told about the aconit and in Antiquity, it was used to kill the condemned men and to poison the arrows inteded for war. [...]
[...] L'utilisation importante des racines en médecine traditionnelle est une cause fréquente d'intoxication : cela est vrai en République Populaire de Chine (600 cas en trente ans), ça l'est aussi à Hong-Kong, ou encore (ou le devenir) dans les communautés asiatiques des grandes métropoles mondiales, et du fait de la curiosité croissante de nos contemporains pour les thérapeutiques non-occidentales. Action toxique : L'aconitine a une action périphérique élective sur les terminaisons sensitives. Elle est sans action sur la peau intacte, mais en frictions (ou en pommade), elle provoque des démangeaisons puis l'anesthésie. L'aconitine peut être résorbée par la peau. Sur les muqueuses (langue), elle détermine : démangeaisons, engourdissement, anesthésie ; puis, par voie réflexe, toux, éternuement, sécrétion de mucus, vomissements. [...]
[...] Cette protection implique l'interdiction de : cueillir, ramasser, couper, déraciner ou détruire intentionnellement des spécimens de ces espèces dans la nature ; détenir, transporter, échanger, vendre ou acheter, céder à titre gratuit, offrir en vente ou aux fins d'échange des spécimens de ces espèces prélevés dans la nature, à l'exception de ceux qui auraient été prélevés légalement avant la date d'entrée en vigueur de la présente disposition ainsi qu'à l'exception de celles de ces opérations qui sont constitutives d'une importation, d'une exportation ou d'un transit d'espèces végétales non indigènes ; détériorer ou détruire intentionnellement les habitats naturels dans lesquels la présence de ces espèces est établie. Les interdictions visées ne s'appliquent pas aux opérations de gestion ou d'entretien du site en vue du maintien des espèces et habitats qu'il abrite dans un état de conservation favorable et aux opérations de fauchage, de pâturage, de récolte ou de gestion forestière dans la mesure où ces opérations assurent le maintien dans un état de conservation favorable des populations des espèces concernées. Remarque : Il existe différentes sous-espèces d'Aconit napel. [...]
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