La Vanoise, Haute montagne, territoire français, plan neige, tourisme, aménagement de la montagne
La région de la haute montagne est située à une altitude supérieure à 2000 mètres. C'est un espace dans lequel les pentes sont raides et les sommets souvent enneigés (ou englacés). Il s'agit de l'étage nival ou glaciaire associé à l'étage des alpages, où les forêts sont rares (ne poussent pas) et où l'hiver est “rigoureux“ (températures souvent négatives ; précipitations neigeuses) et où l'été est frais.
Dans ces zones, l'activité économique est difficile et rare (surtout pastorale : Bergers ; bovins ; ovins : moutons et chèvres) mais le tourisme des sports d'hiver (ski) et le tourisme vert (randonnées…) se développent.
La mise au tourisme date du “plan neige“ à la fin des années 1950, début de l'aménagement de la montagne.
[...] Les sites les plus exposés sont soumis à une surveillance particulière. Ainsi, depuis 2003 (conséquence de la catastrophe AZF en 2001 à Toulouse) PPR technologiques sont imposés afin de permettre la maîtrise de l'urbanisation autour des sites industriels à haut risque (directive Seveso seuil haut) et de limiter les effets d'accidents potentiels. Ils délimitent un périmètre marqué par la servitude publique (interdiction de construire, expropriations). Le ministère de l'Écologie et du Développement durable est le principal acteur de la politique environnementale et promeut un modèle de développement qui permet de répondre aux besoins présents des sociétés humaines en tenant compte de ceux des générations futures. [...]
[...] Chapitre 1 : Valoriser et ménager les milieux I. La gestion durable d'un milieu : étude de cas de la Vanoise La région de la haute montagne est située à une altitude supérieure à 2000 mètres. C'est un espace dans lequel les pentes sont raides et les sommets, souvent enneigés (ou englacés). Il s'agit de l'étage nival ou glaciaire associé à l'étage des alpages, où les forêts sont rares (ne poussent pas) et où l'hiver est “rigoureux“ (températures souvent négatives ; précipitations neigeuses) et où l'été est frais. [...]
[...] Ces risques naturels, souvent imprévisibles et imparables sont aggravés par les actions humaines. Les constructions dans le lit majeur des fleuves, le goudron, le béton, l'arrachage des haies freinent l'infiltration des eaux et aggrave les inondations et leurs conséquences humaines : même, les déforestations en montagne (pour ouvrir des pistes) multiplie le risque de glissements de terrain et d'avalanches. Certains construisent même des chalets dans des couloirs d'avalanches. Au contraire, le non débroussaillage et la construction de villas en plein cœur de la pinède méditerranéenne aggrave les risques et les conséquences des feux de forêt dont l'immense majorité sont le fait de l'homme (négligence ou malveillance) Comment valoriser les potentialités du territoire tout en préservant les ressources? [...]
[...] La loi Littoral de 1986 reconnaît que le littoral est une entité qui appelle une politique spécifique d'aménagement, de protection et de mise en valeur. Les grandes orientations concernent la protection des espaces naturels remarquables et nécessaires au maintien des équilibres biologiques et écologiques, le contrôle de l'extension de l'urbanisation et la notion de coupure d'urbanisme, le libre accès au rivage . En dehors des espaces urbanisés, les constructions ou installations sont interdites sur une bande littorale de 100 mètres. Les nouvelles routes sont localisées à une distance minimale de mètres du rivage. [...]
[...] Leur rôle est de faire appliquer les directives nationales ou européennes et de sensibiliser les populations aux questions environnementales. Afin de maintenir le milieu naturel (faune, flore), des périmètres de protection ont été délimités. En 2006, une nouvelle loi sur les parcs naturels nationaux renforce le dispositif créé en 1960. Au cœur de ces sept parcs (Écrins, Mercantour, Vanoise, Guadeloupe . les activités humaines sont réglementées, voire interdites. Les 44 parcs naturels régionaux (Queyras, Vercors . ) sont créés pour protéger et mettre en valeur de vastes espaces ruraux habités dont les paysages, les milieux naturels et le patrimoine culturel sont de grande qualité, mais dont l'équilibre est fragile. [...]
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